« The Juniper Tree », un film réalisé en 1990 en Islande, a bénéficié d’une distribution irrégulière aux États-Unis après avoir concouru au Festival du film de Sundance. On s’en souvient surtout pour avoir mis en scène les débuts au cinéma de la star de l’art-pop Björk (facturée ici sous son nom complet, Björk Guðmundsdóttir).

En regardant une version récemment restaurée, j’ai été frappé non seulement par le charisme distinctif de Björk à 24 ans, mais aussi par le talent de la scénariste, réalisatrice et monteuse du film, Nietzchka Keene. Il s’agissait du premier long métrage de Keene, et elle mourra d’un cancer du pancréas en 2004 avec seulement quelques autres crédits de réalisation à son actif.

Ce film est adapté d’un conte des frères Grimm – l’un des gnangnan non expurgé, pas le genre béguinisé servi depuis longtemps aux enfants américains. Deux sœurs, Katla (Bryndis Petra Bragadóttir) et la plus jeune Margit (Björk), se retrouvent sans abri après que leur mère a été brûlée comme sorcière. Elles errent, et dans un environnement très éloigné de leurs anciennes habitations, Katla enchante un jeune veuf, Johann. Les sœurs s’installent chez lui, et si Margit, enfantine, s’entend bien avec Jonas, le jeune fils de Johann, le gamin a de vrais problèmes avec Katla. Surtout après qu’il entre dans une pièce et la surprend en train de pratiquer de la sorcellerie.

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