La grossesse est une montagne russe de changements de niveaux d’hormones qui peuvent avoir de nombreux effets. Cette infographie examine six hormones clés pendant la grossesse, leurs rôles dans le développement du bébé et leurs autres effets.
La gonadotrophine chorionique humaine (hCG)
L’hCG est une hormone importante en début de grossesse. Elle est produite par le placenta après l’implantation, et soutient la fonction du corps jaune. Le corps jaune est une structure temporaire dans les ovaires qui produit d’autres hormones clés en début de grossesse.
L’hCG est également l’hormone détectée par les tests de grossesse. Sa concentration augmente dès la conception et atteint son maximum 8 à 11 semaines après. Pendant les premiers jours après la conception, ses niveaux sont trop faibles pour être détectés par les tests de grossesse, mais après l’implantation, ses niveaux doublent toutes les 48 heures. On en sait plus sur l’hCG et les tests de grossesse dans cette précédente infographie.
Progestérone
Pendant les premières semaines de la grossesse, le corps jaune produit de la progestérone. Après 8 à 12 semaines, le placenta prend le relais.
La progestérone stimule la croissance des vaisseaux sanguins qui alimentent la muqueuse utérine. Elle stimule également la muqueuse à libérer des nutriments, fournissant ainsi de la nourriture à l’embryon précoce. En outre, la progestérone inhibe la contraction du muscle lisse de l’utérus afin qu’il se développe en même temps que le bébé.
Les niveaux de progestérone continuent d’augmenter à mesure que la grossesse progresse. Avec les œstrogènes, elle favorise la croissance du tissu mammaire et le développement des canaux lactifères. La progestérone empêche les lactations pendant la grossesse, qui ne commencent que lorsque les niveaux baissent après la naissance. Cette hormone joue également un rôle important dans la préparation à l’accouchement : elle renforce les muscles de la paroi pelvienne nécessaires au travail.
Vous remarquez une croissance accrue des cheveux pendant la grossesse ? C’est aussi dû à la progestérone !
Oestrogènes
Comme pour la progestérone, le corps jaune produit des œstrogènes au début de la grossesse, avant que le placenta ne prenne le relais. Les œstrogènes sont en fait un groupe collectif de composés similaires : l’œstrone, l’œstradiol et l’oestriol.
Les œstrogènes favorisent la croissance de l’utérus et entretiennent sa muqueuse. Il favorise le développement du fœtus, y compris le développement des organes et des systèmes corporels. Il active et régule également la production d’autres hormones de grossesse importantes.
Prolactine
La prolactine est la principale hormone nécessaire pour déclencher la production de lait maternel. Elle agrandit les glandes mammaires pour s’y préparer (bien que, comme indiqué précédemment, les niveaux de progestérone empêchent la lactation jusqu’à la naissance du bébé).
La prolactine a d’autres rôles non liés à la production de lait. Elle contribue au développement des poumons et du cerveau du fœtus, ainsi qu’à la tolérance du fœtus par le système immunitaire de la mère.
Relaxine
Les taux de mélaxine sont les plus élevés au cours du premier trimestre de la grossesse, mais elle est présente tout au long de celle-ci. Elle a plusieurs rôles, notamment celui d’interdire la contraction des muscles utérins pour éviter une naissance prématurée.
Le nom de la Rélaxine donne un indice sur ses rôles plus importants. Elle détend les vaisseaux sanguins, augmentant ainsi le flux sanguin vers le placenta et les reins. Cela aide le corps de la mère à faire face à la demande accrue d’oxygène et de nutriments du bébé en développement.
La Relaxine aide également le corps de la mère à se préparer à l’accouchement. Elle détend les articulations du bassin et assouplit et élargit le col de l’utérus pour faciliter l’accouchement du bébé.
Oxytocine
L’oxytocine n’apparaît en quantité significative que vers la fin de la grossesse, bien qu’elle soit présente en plus faible quantité avant cela. Son taux augmente lorsque le travail commence, déclenchant des contractions.
Si le travail ne démarre pas naturellement, l’ocytocine (ou des équivalents synthétiques) peut être utilisée pour le déclencher.
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