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Charles IX (27 juin 1550 – 30 mai 1574) est un monarque de la maison de Valois-Angoulême qui a régné en tant que roi de France de 1560 à sa mort. Il monta sur le trône de France à la mort de son frère François II.

Enfance & Début de vie

Le prince Charles Maximilien est né le 27 juin 1550 au château royal de Saint-Germain-en-Laye. Il est le troisième fils & 5e enfant du roi Henri II de France et de la reine Catherine de Médicis, Il est immédiatement créé duc d’Orléans à sa naissance, succédant à son frère aîné Louis, deuxième fils de ses parents, mort en bas âge l’année précédente. Le 14 mai 1564, Charles se voit remettre l’ordre de la Jarretière par Henry Carey.

L’enfant roi

Son père meurt en 1559, suivi en décembre 1560 par son frère aîné, le roi François II. Le jeune Charles, âgé de dix ans, est immédiatement proclamé roi et, le 15 mai 1561, consacré dans la cathédrale de Reims. Charles pleura lors de son couronnement, tenant la main de sa mère. Le gouvernement est dominé par sa mère, Catherine de Médicis, qui fait d’abord office de régente pour son jeune fils. Antoine de Bourbon, lui-même en ligne pour le trône de France et mari de la reine Jeanne III de Navarre, est nommé lieutenant général de France.

Le règne de Charles IX

Le règne de Charles est dominé par les guerres de religion françaises, qui opposent diverses factions. Les huguenots, les adhérents français du calvinisme, avaient un nombre considérable de partisans parmi la noblesse, tandis que leurs ennemis, organisés plus tard en Ligue catholique, étaient dirigés par la Maison de Guise, une branche cadette de la Maison de Lorraine. La reine Catherine, bien que nominalement catholique, tenta de trouver un juste milieu entre les deux factions, en essayant de maintenir (ou de rétablir) la paix et d’augmenter le pouvoir royal.

Les factions s’étaient engagées dans la violence avant même l’avènement de Charles : un groupe de nobles huguenots à Amboise avait tenté d’enlever le roi François II et d’arrêter les dirigeants catholiques François, duc de Guise, et son frère Charles, cardinal de Lorraine, suivis par des cas d’iconoclasme protestant et de représailles catholiques. La régente Catherine tente de favoriser la réconciliation lors du colloque de Poissy et, après l’échec de cette tentative, fait plusieurs concessions aux huguenots dans l’édit de Saint-Germain en janvier 1562. Néanmoins, la guerre éclate lorsque certains serviteurs de la maison de Guise, espérant venger la tentative d’Amboise, attaquent et tuent ou blessent plus de 100 adorateurs huguenots lors du Massacre de Vassy.

Les guerres de religion

La guerre est suivie de quatre années d’une « paix armée » malaisée, pendant laquelle Catherine tente d’unir les factions dans l’effort réussi de reprendre Le Havre aux Anglais. Après cette victoire, Charles déclare sa majorité légale en août 1563, mettant officiellement fin à la régence. Cependant, Catherine continue à jouer un rôle principal dans la politique et domine souvent son fils. En mars 1564, le roi et sa mère partent de Fontainebleau pour un grand tour de France. Leur périple s’étend sur deux ans et les mène à Bar, Lyon, Salon-de-Provence, Carcassonne, Toulouse (où le roi et son jeune frère Henri sont confirmés), Bayonne, La Rochelle et Moulins. Au cours de ce voyage, Charles IX publie l’édit de Roussillon, qui uniformise le 1er janvier comme premier jour de l’année dans toute la France.

La guerre éclate à nouveau en 1567 après que des rapports sur l’iconoclasme en Flandre ont incité Charles à soutenir les catholiques dans cette région. Les huguenots, craignant une attaque catholique imminente, tentent d’enlever le roi à Meaux, s’emparent de diverses villes et massacrent les catholiques à Nîmes lors d’une action connue sous le nom de Michelade. Après la bataille de Saint-Denis, qui vit la défaite des huguenots et la mort d’Anne de Montmorency, le commandant en chef royal, la courte guerre se termina en 1568 par la paix de Longjumeau. Les privilèges accordés aux protestants sont cependant largement contestés, ce qui entraîne leur annulation et la reprise de la guerre, dans laquelle la République hollandaise, l’Angleterre et la Navarre interviennent du côté protestant, tandis que l’Espagne, la Toscane et le pape Pie V soutiennent les catholiques. Enfin, la dette royale et la volonté du roi de rechercher une solution pacifique en août 1570 conduisent à une nouvelle trêve, la paix de Saint-Germain-en-Laye, qui accorde à nouveau des concessions aux huguenots.

Vie familiale

Le 26 novembre 1570, Charles épouse l’archiduchesse Elisabeth d’Autriche (5 juillet 1554 – 22 janvier 1592) une fille de Maximilien II & l’archiduchesse Maria Anna d’Autriche. Ils eurent 1 fille :

  • Princesse Marie Elisabeth de Valois (27 octobre 1572 – 9 avril 1578)

Charles eut également une maîtresse Marie Touchet, elle lui donna un fils :

  • Charles de Valois, duc d’Angoulême (28 avril 1573 – 24 septembre 1650)

Après sa mort, ses enfants furent confiés à sa mère la reine Catherine de Médicis.

Massacre de la Saint-Barthélemy

Après la conclusion de la paix de Saint-Germain-en-Laye en 1570, le roi subit de plus en plus l’influence de l’amiral Gaspard de Coligny, qui avait succédé au prince de Condé assassiné comme chef des huguenots après la bataille de Jarnac en 1569. Catherine, cependant, craint de plus en plus le pouvoir incontrôlé de Coligny, d’autant plus qu’il cherche à conclure une alliance avec l’Angleterre et les Pays-Bas. Coligny est également détesté par Henri, duc de Guise, qui accuse l’amiral d’avoir ordonné l’assassinat de son père François de Guise lors du siège d’Orléans en 1562. Lors du règlement de la paix, un mariage fut arrangé entre la sœur de Charles, Marguerite de Valois, et Henri de Navarre, le futur roi Henri IV, qui était à l’époque héritier du trône de Navarre et l’un des principaux huguenots. De nombreux nobles huguenots, dont l’amiral de Coligny, se pressent à Paris pour le mariage, qui est fixé au 18 août 1572. Le 22 août, un attentat manqué contre Coligny met la ville dans un état d’appréhension, car les huguenots en visite et les catholiques parisiens craignent une attaque de l’autre camp.

Dans cette situation, au petit matin du 24 août 1572, le duc de Guise bouge pour venger son père et assassine Coligny dans son logement. Alors que le corps de Coligny est jeté dans la rue, les Parisiens le mutilent. L’action de la foule éclate alors en massacre de la Saint-Barthélemy, un massacre systématique des huguenots qui durera cinq jours. Henri de Navarre réussit à éviter la mort en s’engageant à se convertir au catholicisme. Au cours des semaines suivantes, le désordre s’étend à d’autres villes de France. Au total, jusqu’à 10 000 huguenots ont été tués à Paris et en province.Bien que les massacres aient gravement affaibli le pouvoir huguenot, ils ont également ravivé la guerre, qui n’a cessé qu’après que l’édit de Boulogne en 1573 ait accordé aux huguenots une amnistie et une liberté religieuse limitée. Cependant, l’année 1574 voit un coup d’État huguenot raté à Saint-Germain et des soulèvements huguenots réussis en Normandie, en Poitou et dans la vallée du Rhône, préparant le terrain pour un autre cycle de guerre.

Déclin de la santé & Mort

Après le massacre, la fragile constitution mentale et physique du roi s’affaiblit drastiquement. Ses humeurs oscillaient entre des vantardises sur l’extrémité du massacre et des exclamations selon lesquelles les cris des huguenots assassinés ne cessaient de résonner dans ses oreilles. Frénétiquement, il se blâme tour à tour – « Quel sang versé ! Quels meurtres ! s’écrie-t-il à sa nourrice. Quel mauvais conseil j’ai suivi ! O mon Dieu, pardonnez-moi… Je suis perdu ! Je suis perdu !  » – ou sa mère – « Qui, sinon toi, est la cause de tout cela ? Par le sang de Dieu, tu es la cause de tout cela ! » Catherine répond en déclarant qu’elle a un lunatique pour fils. La condition physique de Charles, tendant vers la tuberculose, se détériore au point que, au printemps 1574, sa toux rauque devient sanglante et ses hémorragies se font plus violentes.

Lors de son dernier jour, le 30 mai 1574, Charles appelle Henri de Navarre, l’embrasse et lui dit :  » Frère, vous perdez un bon ami. Si j’avais cru tout ce qu’on m’a dit, tu ne serais pas vivant. Mais je t’ai toujours aimé… Je te confie à toi seul le soin de veiller sur ma femme et mon fils. Prie Dieu pour moi. Adieu. » Charles IX est mort au Château de Vincennes, à l’âge de 23 ans. Son frère cadet, Henri, duc d’Anjou, ayant récemment été élu roi de Pologne et étant absent de France, leur mère Catherine reprend la régence jusqu’au retour d’Henri de Pologne.

Charles est enterré dans la basilique Saint-Denis, en France, avec ses parents & plusieurs de ses frères et sœurs.

Galerie

  • La reine Catherine de Médicis : La mère de Charles
  • Le père de Charles : Roi Henri II
  • Elisabeth d’Autriche Reine de France : épouse de Charles IX
  • Charles & Portriat de mariage d’Elisabeth : 26 novembre 1570
  • Marie Elisabeth de Valois : fille de Charles & Eisabeth
  • Charles de Valois : Duc d’Angoulême Fils illégitime de Charles & Marie Touchet
  • Le roi François Ier : Le grand-père paternel de Charles
  • La reine Claude, duchesse de Bretagne : Grand-mère paternelle de Charles
  • Madeleine de La Tour d’Auvergne : Grand-mère maternelle de Charles
  • Lorenzo de Médicis, duc d’Urbino : grand-père maternel de Charles
  • Marie Touchet : Maîtresse du roi Charles.

    2e Blason de la Maison de Valois

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    Monogramme du Prince Charles IX de France
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