Dans les écoles et dans la vie de tous les jours, une personne peut se livrer à la violence verbale – le harcèlement (qui a souvent une composante physique) – pour obtenir un statut de supériorité par rapport à la personne ciblée et pour se lier aux autres contre la cible. Généralement, l’intimidateur ne connaît pas d’autre moyen de se lier émotionnellement aux autres.
Dans les relations amoureuses et familiales, l’agresseur verbal peut réagir à la « séparativité » du partenaire, c’est-à-dire à ses pensées, points de vue, désirs, sentiments, expressions (même de bonheur) indépendants, que l’agresseur considère comme une menace, un irritant ou une attaque. Certaines personnes croient que l’abuseur a une faible estime de soi et alors, tente de placer sa victime dans une position similaire, c’est-à-dire de croire des choses négatives sur elle-même.
En raison du besoin de domination de l’abuseur et de son refus d’accepter son partenaire comme un égal, l’abuseur verbal est obligé de nier les perceptions du partenaire, au sujet de l’abus, ce qui cause plus de douleur psychologique à la victime. Ce comportement est également connu sous le nom de « gas lighting » ou de « Jekyll and Hyde », parce que l’agresseur déséquilibre la cible de l’agression par son comportement imprévisible de « chaud et froid ». Cette confusion ajoute à la douleur causée par la violence psychologique et maintient la victime en déséquilibre.
Tout le monde peut être victime de violence verbale. Généralement, dans les relations amoureuses ou familiales, la violence verbale augmente en intensité et en fréquence avec le temps. Après avoir été exposées à la violence verbale, les victimes peuvent développer une dépression clinique. La personne ciblée par la violence verbale au fil du temps peut succomber à toute maladie liée au stress. La violence verbale crée une douleur émotionnelle et une angoisse mentale chez sa cible. En outre, les enfants victimes de violence verbale peuvent pratiquer la violence sur d’autres personnes plus tard.
Malgré le fait que la violence verbale ne laisse pas d’ecchymoses, la violence verbale peut être aussi préjudiciable à la santé d’une personne que la violence physique.
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