Les soins axés sur le patient ou centrés sur le patient ne sont pas un concept nouveau, mais leur valeur a été négligée au profit du modèle axé sur la technologie et la maladie qui a prévalu en médecine au cours des 50 dernières années. Les soins centrés sur le patient comprennent quatre grands domaines d’intervention : la communication avec les patients, les partenariats, la promotion de la santé et les soins physiques (médicaments et traitements). Nous pouvons conceptualiser les soins axés sur le patient comme étant les soins que nous aimerions que nos proches reçoivent. Il existe de nombreuses preuves que les patients préfèrent une approche centrée sur le patient. Malheureusement, il existe également de nombreuses études détaillant la déconnexion des médecins avec les besoins des patients, en particulier le besoin d’information, ainsi que les malentendus et les suppositions basés sur une mauvaise communication. Il est pourtant possible de développer les compétences des médecins en matière de soins centrés sur le patient et de leur fournir les outils nécessaires pour surmonter les obstacles à cette approche. Il a été démontré que l’approche centrée sur le patient améliore les performances des médecins, la satisfaction des patients et les résultats de santé sans nécessiter d’investissement supplémentaire en temps ou en ressources. Il a également été démontré que les soins centrés sur le patient améliorent l’adhésion aux médicaments/conseils, un problème bien connu dans l’asthme. Les médecins en retirent également des avantages en termes d’amélioration des résultats pour leurs patients, de fidélisation des patients et, éventuellement, de réduction du risque de litige. Les soins axés sur le patient peuvent être une approche particulièrement utile pour la prise en charge des patients « difficiles à traiter ». En résumé, les  » trois C  » des soins centrés sur le patient – communication, continuité des soins et concordance (trouver un terrain d’entente) – sont très pertinents pour le traitement efficace des maladies pulmonaires et devraient constituer un élément clé de la prise en charge de l’asthme.

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