« Valentin a été matraqué à mort, puis décapité, le 14 février vers 270 de notre ère, lors d’une persécution chrétienne. D’une certaine manière, on pourrait dire qu’il est mort par amour et c’est peut-être pour cela que sa fête, nommée en 496 avant notre ère par le pape Gélase, est devenue associée au romantisme. »

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Nous devons peut-être notre célébration de la Saint-Valentin à la fête romaine des Lupercales, un festival d’érotisme qui honorait Junon Februata, la déesse de l’amour « fiévreux » (febris). Chaque année, aux ides de février, des billets d’amour ou « billets » étaient tirés au sort afin d’associer hommes et femmes pour festoyer et s’adonner à des jeux sexuels.

Du péché à la sainteté?

Les premiers chrétiens, manifestement un groupe austère, voyaient d’un mauvais œil ces agissements lascifs. Pour tenter de freiner les festivités érotiques, le clergé chrétien encouragea les célébrants à substituer les noms des saints. Ensuite, pendant les douze mois suivants, les participants devaient imiter les idéaux représentés par le saint qu’ils avaient choisi. Comme on pouvait s’y attendre, cette version pudique des Lupercales s’est avérée impopulaire et a connu une mort rapide.

Facile à faire : Substituer la romance à l’érotisme

Mais les premiers chrétiens étaient tout sauf des dégonflés, alors on passa au plan B : moduler la nature ouvertement sexuelle des Lupercales en transformant cette « fête de la chair » en « rituel de la romance ! ». Cette fois, l’Église a choisi un seul saint pour lutter contre la déesse païenne Junon : saint Valentin (Valentinus). Et comme Valentinus avait été martyrisé le 14 février, l’Église pouvait également devancer la célébration annuelle des Lupercales. La seule mouche du coche était Valentinus lui-même : c’était un homme chaste, non instruit dans l’art de l’amour.

Mettre le bon « spin » sur Saint Valentin

Pour rendre le chaste Saint Valentin plus attrayant pour les amoureux, l’Église a peut-être « embelli » un peu l’histoire de sa vie. Comme cela s’est passé il y a si longtemps, les archives n’existent plus. Mais même si cela ne s’est pas passé de cette façon, cela fait certainement une meilleure histoire…

Selon une légende, Valentinus a ignoré un décret impérial qui interdisait tous les mariages et les fiançailles. Pris en flagrant délit, Valentinus fut emprisonné et condamné à mort pour avoir organisé secrètement plusieurs cérémonies de mariage. Pendant son emprisonnement, le futur saint a guéri une jeune fille (la fille du geôlier) de sa cécité. La pauvre fille tomba follement amoureuse de Valentinus, mais ne put le sauver.

La veille de son exécution, Valentinus réussit à glisser un message d’adieu à la jeune fille. Le mot, bien sûr, était signé « De la part de ton Valentin »

Autre version:

À Rome, en l’an 270 de notre ère, Valentin enragea l’empereur Claude II*, qui avait publié un édit interdisant le mariage. Claude estimait que les hommes mariés faisaient de mauvais soldats, car ils ne voulaient pas quitter leur famille pour se battre. L’empire avait besoin de soldats, alors Claudius a aboli le mariage.

Valentin, évêque d’Interamna, invitait les jeunes couples à venir le voir en secret, où il les rejoignait dans le sacrement du mariage. Claudius apprit l’existence de cet « ami des amoureux » et fit amener l’évêque au palais. L’empereur, impressionné par la dignité et la conviction du jeune prêtre, tente de le convertir aux dieux romains, pour lui éviter une exécution certaine. Valentin refusa de renoncer au christianisme et tenta audacieusement de convertir l’empereur.

L’histoire prétend également que pendant que Valentin était en prison en attendant son sort, il tomba amoureux de la fille aveugle du geôlier, Astérius. Grâce à sa foi, il lui rendit miraculeusement la vue. Il lui signa alors un message d’adieu « De la part de ton Valentin », une phrase qui vivra longtemps après son auteur.

Valentin fut matraqué à mort, puis décapité, le 14 février vers 270 de notre ère, lors d’une persécution chrétienne. D’une certaine manière, on pourrait dire qu’il est mort par amour et c’est peut-être pour cela que sa fête, nommée en 496 avant notre ère par le pape Gélase, est devenue associée au romantisme.

Voici une version catholique officielle.

Une autre descente intéressante se trouve ici.

Comme publié sur http://www.executedtoday.com/2008/02/14/270-st-valentine/ – (Tous les 14 février, Abe Bonowitz à Death Penalty Action (de 1997 à 2005) U.S.-.Citizens United for Alternatives to the Death Penalty envoie cette histoire de la Saint Valentin en tant que victime de la peine de mort. Merci à Abe de nous permettre de la republier ici.)

Et tant que vous êtes là, allez voir les t-shirts !

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