visa H1B

  • Introduction aux prolongations de séjour pour les travailleurs bénéficiant du visa H1B au-delà de la limite de 6-.Year Limit
  • Precondition aux deux prolongations d’un an et de trois ans
  • Règles concernant la prolongation de trois ans du statut H1B au-delà de la limite de 6 ans, « Protection unique sous le plafond par pays »
  • Règles concernant la prolongation d’un an du statut H1B au-delà de la limite de 6 ans, « Disposition spéciale dans les cas d’adjudication longue, exemption de la limitation »
  • Règles pour les détenteurs de visa H-4 associés des travailleurs H1B qui demandent des prolongations

Introduction aux prolongations de séjour pour les travailleurs bénéficiant du visa H1B au-delà de la limite de 6 ans

Les travailleurs aux États-Unis bénéficiant du statut de non-immigrant H1B sont limités à un séjour maximal de six ans aux États-Unis en vertu du statut H1B. Après l’expiration de la période de six ans (la titularisation), il doit rester en dehors des États-Unis pendant au moins un an, avant de pouvoir se qualifier, s’il fait l’objet d’une demande de la part d’un employeur qualifié, pour obtenir un autre visa H1B, qui serait à nouveau limité par une nouvelle titularisation de 6 ans.

Seuls ceux, les travailleurs H1B pour lesquels un employeur poursuit activement une voie d’immigration permanente basée sur l’emploi ou, dans des circonstances plutôt limitées, lorsqu’ils le font de leur propre chef, bénéficient d’une certaine marge de manœuvre dans cette règle autrement assez rigide. En d’autres termes, pour pouvoir prolonger le statut H1B au-delà de la limite de six ans et ainsi rester légalement aux États-Unis au-delà de six ans sans quitter le pays, le travailleur H1B doit être sur la voie d’un bénéfice pour immigrant ou d’un ajustement de son statut de non-immigrant à un statut de résident permanent.

La plupart des travailleurs H1B qui s’y efforcent le font en étant parrainés par leurs employeurs actuels ou potentiels en demandant un visa d’immigrant basé sur l’emploi1. Cependant, en raison de la grande demande de visas fondés sur l’emploi et en raison des plafonds annuels du nombre de ces visas qui peuvent être délivrés, de nombreux demandeurs constateront que les demandes de leur employeur sont toujours en attente alors que leur statut H1B est sur le point d’expirer. Dans de nombreux cas de ce type, un travailleur H1B peut être admissible à une prolongation progressive de son séjour jusqu’à trois ans par demande de prolongation, ou par tranches d’un an, tant qu’au moins l’un des éléments suivants – la demande de visa d’immigrant (formulaire USCIS I-140) de son employeur, la demande PERM (demande de certification de travail permanent) ou la pétition du demandeur pour s’adapter au statut de résident permanent respectivement, reste en attente.

Condition préalable aux prolongations d’un an et de trois ans

Puisque les prolongations d’un an et de trois ans du statut H1B permettent à un ressortissant étranger de rester aux États-Unis sous le statut H1B, ce dernier doit continuer à satisfaire à toutes les exigences du statut H1B pour pouvoir être approuvé pour une prolongation. 2

Règles concernant la prolongation de trois ans du statut H1B au-delà de la limite de 6 ans, « Protection unique en vertu du plafond par pays « 3

Pour être admissible à une prolongation de trois ans du statut H1B, le ressortissant étranger doit satisfaire aux exigences suivantes :

Avoir une pétition I-140 approuvée pour un visa d’immigrant basé sur l’emploi dans les catégories de préférence EB-1 (travailleur prioritaire), EB-2 (professionnel ayant un diplôme avancé ou personne ayant des capacités exceptionnelles) ou EB-3 (travailleur qualifié ou professionnel), ou 4, 5
Être autrement admissible à l’ajustement du statut de travailleur H1B à un visa basé sur l’emploi dans l’une des trois premières catégories de préférence, mais pour le plafond par pays ou mondial sur les visas d’immigrant basés sur l’emploi, ou,
Ayant été éligible à une demande d’ajustement de statut mais étant alors soumis à la rétrogression de la date limite6

Selon l’interprétation statutaire actuelle, un demandeur n’a pas besoin d’être actuellement sous le statut H1B ou aux États-Unis pour être éligible à la prolongation de trois ans du statut H1B.7

Un demandeur devra déposer sa pétition I-140 acceptée dans l’une des trois premières catégories prioritaires de visa basé sur l’emploi afin de demander la prolongation de trois ans. Les services de citoyenneté et d’immigration des États-Unis (USCIS) consulteront alors le bulletin des visas en vigueur au moment de l’approbation de la pétition I-140. Si, au moment de l’approbation de la pétition I-140, le demandeur n’avait pas le droit de demander un ajustement de son statut, il se verra accorder une prolongation de trois ans de son statut H1B. Parce que la norme pour la prolongation est déterminée à partir du moment où la pétition I-140 a été déposée, le demandeur restera admissible à la prolongation du statut H1B même s’il est admissible à demander une carte de résident permanent I-551 au moment de la demande de prolongation du statut H1B.8

Malgré le fait que la « protection unique » fasse partie du titre de la loi, la pratique actuelle permet à un bénéficiaire de la prolongation de trois ans du statut H-1B de recevoir des prolongations ultérieures jusqu’à ce que sa demande d’ajustement de statut soit approuvée ou refusée.9

Règles concernant la prolongation d’un an du statut H1B au-delà de la limite de 6 ans, « Disposition spéciale dans les cas d’adjudication longue, exemption de la limitation « 10

Cette règle permet à certains titulaires de visa H1B ayant des demandes d’ajustement de statut en attente pour certaines catégories de visa fondées sur l’emploi d’obtenir une prolongation d’un an du séjour sous le statut H1B, à condition qu’ils remplissent certaines conditions :

Doivent avoir précédemment reçu un visa H1B ou avoir autrement bénéficié du statut de non-immigrant H1B, ou
Au moins 365 jours se sont écoulés depuis qu’une demande de certification du travail a été déposée pour l’étranger (ou depuis qu’une pétition I-140 d’une demande de certification du travail n’a pas été requise), ou
La demande de certification de travail (ou la pétition I-140 si la certification de travail n’était pas requise) n’a ni expiré ni été refusée lorsque la prolongation d’un an du statut est demandée11

Contrairement à la prolongation de trois ans, la prolongation d’un an ne nécessite pas une pétition I-140 approuvée. En ce qui concerne les pétitions déposées, la seule exigence est que 365 jours se soient écoulés depuis le dépôt d’une demande de certification de travail, ou d’une pétition I-140 si une demande de certification de travail n’était pas requise. Cette forme d’allègement n’est pas non plus limitée aux seules demandes des trois premières catégories de préférence de visa fondées sur l’emploi.

La question de savoir si un travailleur H1B est admissible à une prolongation du statut H1B n’est pas claire si la demande de certification de travail ou la pétition I-140 du travailleur H1B est retirée par un employeur en raison du changement d’emploi du travailleur H1B conformément au statut H1B12. Bien que la pratique actuelle suggère qu’un travailleur H1B dans cette situation pourrait encore être admissible à une prolongation, il devrait consulter un praticien de l’immigration pour évaluer la probabilité d’approbation et toute l’étendue des options disponibles.

Comme pour la prolongation de trois ans, le fait d’être aux États-Unis n’est pas une condition préalable pour demander une prolongation d’un an du statut H1B. Cependant, l’exigence des 365 jours entraîne une ambiguïté pour les demandeurs qui entament leur processus d’ajustement de statut dans les 365 jours suivant l’expiration de leur statut H1B. Dans ce cas, le demandeur peut se voir conseiller par un praticien de l’immigration de quitter les États-Unis avant l’expiration de son statut H1B. De cette façon, il peut préserver le reste de son statut H-1B pendant qu’il est à l’étranger, puis faire une demande de prolongation du statut H1B accompagnée d’une demande de récupération du temps passé hors des États-Unis pendant le statut H1B une fois que les 365 jours suivant le dépôt de la demande de certification de travail ou de la pétition I-140 se sont écoulés. Ces personnes ayant des pétitions I-140 en attente dans l’une des catégories de préférence de visa basé sur l’emploi qui peuvent être éligibles pour une prolongation de trois ans mais pour ne pas avoir une pétition I-140 approuvée peuvent demander un traitement premium de leur pétition I-140 afin qu’ils puissent demander la prolongation de trois ans au lieu d’une prolongation d’un an.13

Les prolongations en vertu de cette disposition sont pour des incréments d’un an, et doivent être renouvelées si le demandeur reste éligible.14. Une demande de prolongation d’un an peut être combinée avec une demande de prolongation jusqu’à la fin de la période de six ans par un travailleur H1B qui avait quitté le pays et qui revient ensuite pour récupérer du temps sur le statut H1B, mais cette combinaison de prolongation ne peut pas être de plus de trois ans.15

Pour demander une prolongation d’un an du statut H1B, un demandeur doit prouver qu’il a déposé une demande de certification de travail 365 jours avant de demander la prolongation, et la documentation qu’une pétition I-140 a été déposée en son nom dans les 180 jours de la certification de travail. Si la demande de certification du travail fait l’objet d’un appel, le demandeur doit fournir la preuve que le formulaire 9089 de certification du travail qui lui a été refusé est en cours de réexamen par le ministère du travail ou le conseil d’appel de la certification du travail. Si une demande de certification du travail n’était pas nécessaire, il doit alors fournir la preuve qu’une pétition I-140 a été déposée en son nom 365 jours avant de demander la prolongation d’un an du statut H1B16.

Règles pour les détenteurs de visa H-4 associés de travailleurs H1B qui demandent des prolongations

Les membres de la famille H-4 des travailleurs H1B sont admissibles à des prolongations du statut H4 à condition qu’ils continuent à être admissibles au statut H-4, et que le travailleur H1B principal procure la prolongation de séjour de trois ou d’un an. 17

Cependant, la pratique actuelle exige que, si le membre de la famille H-4 détient également le statut H1B, ou l’a détenu à un moment donné, il doit être indépendamment admissible à une prolongation du statut H1B18. Les membres de la famille H-4 qui détiennent ou ont détenu le statut H1B doivent être conscients de cette distinction, et évaluer les voies qu’ils peuvent avoir pour maintenir un statut légal aux États-Unis sans compter sur leur statut H-4.

Pelta, Elanor, et Vazquez-Azpiri, A. James.  » Chapitre 1 : Extensions de séjour dans le statut H1BB : AC21 §§ 104(c) et 106(a). » ALIA’s Focus on Immigration Practice Under AC21. Washington, D.C. : ALIA Publications, 2009. 5-27. Imprimer. ALIA’s Focus Ser.

  1. Référer à l’aperçu de la demande de visas basés sur l’emploi
  2. Elanor Pelta et A.James Vazquez-Azpiri. ALIA’s Focus on Immigration Practice Under AC21, ALIA Publications, (2009), 11 ; citant INA § 101(a)(15)(H)(1)(b)
  3. Voir AC21 §§ 104(c)
  4. Pelta et Vazquez-Azpiri 12
  5. Référer à l’aperçu de la demande de visas basés sur l’emploi pour plus d’informations sur les catégories de préférence
  6. Pelta et Vazquez-Azpiri 18 ; discutant des étrangers qui ont demandé l’ajustement de leur statut mais ont été soumis à la rétrogression de la date limite
  7. Id. 14 ; citant Michael Aytes, directeur associé, Domestic Operations, USCIS, « Guidance on Determining Periods of Admission for Aliens Previously in H-4 or L-2 Status ; Aliens Applying for Additional Periods of Admission beyond the H-1B Six Year Maximum ; and Aliens Who Have Not Exhausted the Six-Year Maximum But Who Have Been Absent from the United States for Over One Year » (Dec. 5, 2006), supra note 4, à 2-3
  8. Id. 22
  9. Id. 24 ; citant Michael Aytes, Acting Direction of Domestic Operations, USCIS, « Re : Interim guidance for processing I-140 employment-based immigrant petitions and I-485 and H-1B petitions affected by the American Competitiveness in the Twenty-First Century Act of 2000 (AC21) (Public Law 106-313) » (Dec. 27, 2005), supra note 4, à 7
  10. Voir AC21 § 106(a)
  11. Pelta et Vazquez-Azpiri 12 ; citant Donald Neufeld, Acting Associate Director, Domestic Operations, USCIS, « Applicability of Section 245(k) to Certain Employment-Based Adjustment of Status Applications filed under Section 245(a) of the Immigration and Nationality Act » (Jul. 14, 2008), supra note 4, à 6
  12. Id. 25
  13. Id. 20
  14. AC21 § 106(a)(2)(b)
  15. Pelta et Vazquez-Azpil 24 ; citant Neufeld Memo, supra note 4, à 5
  16. Id. 22
  17. Id. 16 ; citant William R. Yates, Acting Associate Direction for Operations, USCIS, « Guidance for Processing H-1B Petitions as Affected by the Twenty-First Century Department of Justice Appropriations Authorization Act (Public Law 107-273) : Adjudicator’s Field Manual Update AD 03-09 » (24 avril 2003), supra note 4, à 3
  18. Id. 16 ; citant Aytes December 2005 Memo, supra note 4, à 6-7

.

Catégories : Articles

0 commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *