La paire de bases décrit la relation entre les éléments constitutifs des brins d’ADN. Ainsi, chaque molécule d’ADN est composée de deux brins, et il y a quatre nucléotides présents dans l’ADN : A, C, T et G. Et chacun des nucléotides d’un côté du brin s’apparie avec un nucléotide spécifique de l’autre côté du brin, ce qui constitue la double hélice. Ainsi, par exemple, s’il y a un G d’un côté du brin, il y aura toujours un C de l’autre côté. S’il y a un T d’un côté du brin, il y aura toujours un A de l’autre. Et ces nucléotides s’apparient toujours. Nous comptons également l’ADN et la quantité d’ADN, ou la longueur de l’ADN en utilisant des unités de paires de bases. Ainsi, si nous parlons d’un gène et que nous voulons décrire sa taille, nous pourrions dire que le gène a une longueur de mille paires de bases. S’il s’agit d’un très gros gène, il peut avoir 10 000 paires de bases, soit essentiellement 10 kilobases. Nous utilisons donc la paire de bases comme unité de mesure de l’ADN et de l’ARN, ainsi que comme terme pour décrire la relation d’appariement.
Lawrence C. Brody, docteur en médecine
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