Dr Toby Campbell, UW Health

Les articles de presse ont rapporté cette semaine que l’ancienne première dame Barbara Bush recevait des « soins de confort » alors qu’elle approchait de la fin de sa vie. Le terme n’est peut-être pas familier, alors le Dr Toby Campbell, chef du programme de soins palliatifs de l’UW Health, explique.

Qu’est-ce que les soins de confort ?

Les soins de confort sont un euphémisme, un terme très couramment utilisé entre les cliniciens et entre les cliniciens et les familles pour désigner les soins de fin de vie. Lorsque les médecins parlent aux patients de la transition vers l’abandon des thérapies de prolongation de la vie ou des thérapies curatives, ils abordent souvent l’alternative comme des thérapies axées sur le confort, d’où le terme « soins de confort. »

Les soins de confort signifient-ils l’absence de thérapie médicale ?

Les soins de confort impliquent toujours une thérapie médicale, et parfois beaucoup de thérapie médicale, mais les objectifs de la thérapie sont différents. Les soins de confort impliquent souvent que la personne réduit l’intensité des soins médicaux parce que le fardeau l’emporte sur les avantages et cela signifie aussi couramment que la personne reconnaît qu’elle approche de la fin de sa vie et qu’elle n’essaie plus de devancer la mort.

Quand est-il temps de passer aux soins de confort ?

Une façon d’y penser est d’imaginer où et comment une personne dépense son temps et son énergie. Une personne souffrant d’insuffisance cardiaque peut régulièrement passer du temps à prendre des médicaments, à prendre ses signes vitaux, à faire des prises de sang pour des tests, à faire d’autres tests et à rendre visite à son médecin. Une personne qui se concentre sur les soins de confort passera la majorité de son temps à la maison avec ses amis et sa famille. Elle peut appeler les personnes importantes à la maison et profiter de l’occasion pour leur dire au revoir sans trop de distractions liées à la médecine. Ils peuvent échanger un peu de temps contre un contrôle accru sur la façon dont ils passent ce temps et où ils le passent. À domicile, les soins de confort sont souvent dispensés avec le soutien d’une agence de soins palliatifs. À l’hôpital, ils peuvent être dispensés par les médecins et parfois avec le soutien d’une équipe de soins palliatifs.

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