Article tiré du magazine « Backsights ». publié par Surveyors Historical Society

Les Français ont créé le mètre dans les années 1790 comme un/dix-millionième de la distance entre l’équateur et le pôle nord le long de l’améridien passant par Paris. Il est représenté de façon réaliste par la distance entre deux marques sur une barre de fer conservée à Paris. Le Bureau international des poids et mesures, créé en 1875, a fait évoluer cette barre vers une barre en alliage de platine à 90 % et d’iridium à 10 %.

En 1960, le mètre a été redéfini comme étant égal à 1 650 763,73 longueurs d’onde de lumière rouge-orange, dans le vide, produite par la combustion de l’élémentkrypton (Kr-86). Plus récemment (1984), la Conférence des poids et mesures de Genève a défini le mètre comme la distance parcourue par la lumière, dans le vide, en 1/299 792 458 secondes, le temps étant mesuré par une horloge atomique au césium-133 qui émet des impulsions de rayonnement à intervalles très rapides et réguliers.

Aucune de ces définitions n’a modifié la longueur du mètre, mais a simplement permis de dupliquer cette longueur avec plus de précision.

Notre pied anglais n’a pas été aussi constant. Le Congrès américain a légalisé l’utilisation du système métrique en 1866 sur la base du fait qu’un mètre est exactement égal à 39,37 pouces. En 1959, un certain nombre de pays anglophones ont convenu qu’un pouce était exactement égal à 2,54 centimètres, de sorte que le pied international est exactement égal à 0,3048 mètre. Les États-Unis ont conservé l’ancienne équivalence de 1866 et l’ont appelée le pied américain (U. S. Survey foot), de sorte que 1 pied américain (U. S. Survey foot) est égal à 1,000002 pied international.

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