Keke Palmer s’est montrée super candide sur le fait d’avoir de l’acné causée par le SOPK

Pour nous, gens ordinaires, il peut être facile de tomber dans l’hypothèse que toutes les célébrités ont assez d’argent pour simplement se payer une peau impeccable avec toutes les procédures et les traitements auxquels elles peuvent avoir accès – mais Keke Palmer vient de nous rappeler que cela ne pourrait pas être plus éloigné de la vérité. Le 1er décembre, l’actrice a posté un diaporama de selfies sans maquillage sur Instagram et a révélé qu’elle a subi de graves poussées d’acné dues au syndrome des ovaires polykystiques (SOPK).

« Pour certains d’entre vous, cela peut être TMI, mais pour moi, ma plateforme a toujours été utilisée pour des choses beaucoup plus grandes que moi. Le syndrome des ovaires polykystiques m’a attaquée de l’intérieur toute ma vie et je n’en avais aucune idée », écrit-elle en légende de son post. « Mon acné a été si grave que des personnes de mon domaine ont proposé de payer pour que je me fasse soigner ».

Comme elle le raconte, elle a essayé toutes les « solutions » contre l’acné qui existent – Accutane, (alias isotrétinoïne, un rétinoïde que l’on ingère), suivre certains régimes alimentaires, boire beaucoup d’eau – sans aucun soulagement. Elle ne comprenait pas pourquoi jusqu’à ce qu’elle réalise que le SOPK pouvait en être la cause.

« Il a fallu que JE fasse un examen personnel de ma famille qui a des antécédents de diabète et d’obésité, pour comprendre ce qui se passait ACTUELLEMENT avec moi. Et malheureusement, les médecins sont des personnes et si vous n’avez pas ‘l’apparence’, ils peuvent ne pas penser que c’est votre problème », poursuit-elle. « Ils peuvent même ne pas le suggérer si vous avez ‘l’air en bonne santé’, quoi que cela veuille dire ! »

Le SOPK est un trouble hormonal le plus fréquent chez les personnes qui ont des ovaires et sont en âge de procréer. La recherche n’a pas encore déterminé sa cause, mais selon la clinique Mayo, certains gènes et un excès d’insuline peuvent jouer un rôle, d’où la référence de Mme Palmer aux antécédents familiaux de diabète. Mona Gohara, dermatologue diplômée du Connecticut, explique comment et pourquoi il provoque des poussées d’acné aussi sévères.

« L’acné est un processus piloté par les hormones : une poussée hormonale crée plus de sébum, qui bouche alors les pores et invite les bactéries à venir faire une fête inflammatoire et kystique des boutons », explique-t-elle. « Dans le cas du SOPK, les hormones favorisant l’apparition de boutons, appelées androgènes, sont souvent plus élevées et peuvent entraîner des éruptions douloureuses. Le stress de la situation augmente le cortisol, ce qui ajoute de l’huile sur le feu. »

Lorsque Gohara essaie de déterminer si l’une de ses clientes a de l’acné liée au SOPK, elle l’interrogera également sur la pilosité faciale, les règles irrégulières et les difficultés à concevoir – si vous cochez l’une de ces cases, cela vaut la peine d’en parler à vos médecins.

La bonne nouvelle pour Palmer et les autres personnes atteintes de SOPK est que l’acné causée par ce trouble n’est pas forcément là pour toujours. « Personne ne devrait souffrir d’acné ; c’est souvent une condition curable », plaide Gohara. Elle recommande souvent des rétinoïdes topiques et des médicaments tels que la spironolactone et l’isotrétinoïne (qui n’ont peut-être pas fonctionné pour Palmer mais qui pourraient le faire pour d’autres personnes) pour ce type d’acné.

Et même lorsque les poussées d’acné ne disparaissent pas, vous n’êtes pas seul à vivre cette expérience – et c’est exactement la raison pour laquelle Palmer a révélé sa propre histoire. « À toutes les personnes qui luttent avec cela, s’il vous plaît, sachez que vous n’êtes pas seul et que vous êtes toujours si putain de bien », écrit-elle. « MON ACNÉ NE M’A JAMAIS ARRÊTÉE. Mais nous n’avons pas à accepter cela. Maintenant, je peux vraiment aider KEKE ! Et je l’aime donc c’est ON. »

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