Noms communs : Gobie violet, gobie dragon, poisson dragon
Localité type : Aucune indiquée
Range : De la Caroline du Sud à la Floride, le long des côtes du golfe du Mexique de l’Alabama, du Mississippi, de la Louisiane et du Texas ; le long de la côte caraïbe de la Colombie, vers l’est jusqu’au Venezuela, au Surinam, à la Guyane, à la Guyane française et au Brésil.
Troubles taxonomiques : Il s’agit de la description originale. Le nom de l’espèce est souvent mal orthographié comme broussonneti
Taille : 60 cm (24 pouces) TL
Chemie de l’eau préférée : Eau douce tropicale, saumâtre, marine ; une gravité spécifique de 1,008 est bonne. Comme sa distribution le suggère, il peut supporter des températures plus fraîches mieux que les tropicaux équatoriaux.
Difficulté : Hardy si ses besoins sont satisfaits, mais ce n’est pas un poisson pour l’aquarium moyen.
Configuration du réservoir : Un poisson de 2 pieds a besoin d’un grand réservoir, même si c’est un poisson de 2 pieds très mince et serpentin. Prévoyez des cachettes, soit des grottes rocheuses, soit des sections de tuyaux en plastique – en alternative, un substrat mou dans lequel le poisson peut se terrer. Ce poisson vit naturellement dans les fonds de boue.
Alimentation : Pas trop facile à nourrir, mais pas parce qu’il est particulièrement pointilleux. Tamiseur de sable et filtreur par nature, il a besoin de petits aliments. Certains aquariophiles rapportent des succès avec des granulés ; d’autres avec des vers noirs et des vers de sang vivants ou congelés.
Reproduction : Aucune reproduction en aquarium n’est signalée.
Description du poisson
Très mince et ressemblant à une anguille, avec des nageoires dorsale et anale jointes à la caudale. Des yeux extrêmement petits. C’est le plus grand gobie des Caraïbes. Dans l’ensemble, la coloration est gris-violet.
Notes
Beaucoup d’entre eux sont vendus en raison de leur apparence étrange et de leurs noms communs. Qui ne voudrait pas d’un dragon violet ? Mais c’est une raison insuffisante pour acheter un poisson, et beaucoup de ces animaux sont gardés de manière inadéquate, comme c’est le cas pour la plupart des espèces saumâtres. Leur habitat naturel est l’embouchure des rivières, dans les baies boueuses et les estuaires. On peut les trouver en amont de l’eau douce, mais ils n’y vivent pas toute leur vie, et ils se comportent mal dans un aquarium d’eau douce. Ils peuvent cependant être acclimatés à la pleine salinité marine.
Malgré son apparence féroce, ce n’est pas un poisson agressif, et même les très petits poissons sont généralement en sécurité avec lui. Les rapports concernant sa sociabilité sont contradictoires, certains affirmant qu’il est territorial et doit être gardé seul dans un réservoir, et d’autres trouvant qu’ils s’entendent très bien avec des congénères. Cela peut être lié aux différences de taille, car de nombreux poissons qui se regroupent en bancs lorsqu’ils sont juvéniles deviennent des solitaires territoriaux lorsqu’ils deviennent adultes.
Il faut être dévoué pour garder ce gobie, car il devient très gros, il n’est pas particulièrement agréable à regarder, il n’est pas très actif et il préfère se cacher la plupart du temps. D’un autre côté, il n’est pas habituel, et il est robuste et longévif s’il est gardé correctement. Son comportement alimentaire est très intéressant, et sa manière plus lente de s’accrocher au fond est un joli contraste avec les routines frénétiques de scolarisation.
La présentation du poisson nécessite un compromis entre les besoins de l’animal et le désir de l’aquariophile de l’observer. Imiter son habitat naturel rendrait le bac boueux. L’utilisation de sable mou permettra au poisson de se terrer tout en laissant l’eau assez claire. L’astuce traditionnelle qui consiste à aménager des cachettes facilement visibles à travers la vitre fonctionne également très bien. Une installation de paludarium difficile mais fascinante pourrait inclure des nageoires de boue Periophthalmus sp. Les gobies violets pourraient se nourrir sur le fond sous l’eau pendant que les autres gobies chassent les friandises sur le bois flottant à la surface de l’eau et au-dessus. Dans l’ensemble, il s’agit d’un énergumène intéressant pour un réservoir saumâtre.
0 commentaire