La première chose à comprendre lorsqu’on cherche à obtenir une estimation concernant l’espérance de vie de n’importe quel patient est que la réponse n’est jamais définitive. Chaque personne est différente et il n’existe pas de formule permettant de déterminer exactement à quelle vitesse une maladie chronique va progresser, à quel point elle va affecter l’organisme ou si des complications supplémentaires peuvent se développer en cours de route.

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La maladie de Parkinson est une maladie progressive

La maladie de Parkinson (MP) est une maladie neurodégénérative lentement progressive qui affecte principalement les mouvements et, dans certains cas, la cognition. Les personnes atteintes de la MP peuvent avoir une durée de vie légèrement plus courte que les personnes en bonne santé du même groupe d’âge. Selon la Michael J. Fox Foundation for Parkinson’s Research, les patients commencent généralement à développer les symptômes de la maladie vers l’âge de 60 ans. De nombreuses personnes atteintes de la MP vivent entre 10 et 20 ans après avoir été diagnostiquées. Toutefois, l’âge et l’état de santé général d’un patient entrent en ligne de compte dans la précision de cette estimation.

Bien qu’il n’existe aucun traitement curatif de la maladie de Parkinson, de nombreux patients ne sont que légèrement affectés et ne nécessitent aucun traitement pendant plusieurs années après le diagnostic initial. Cependant, la MP est à la fois chronique, c’est-à-dire qu’elle persiste sur une longue période, et progressive, c’est-à-dire que ses symptômes s’aggravent avec le temps. Cette progression se produit plus rapidement chez certaines personnes que chez d’autres.

Les interventions pharmaceutiques et chirurgicales peuvent aider à gérer certains des symptômes, comme la bradykinésie (lenteur des mouvements), la rigidité ou les tremblements (secousses), mais on ne peut pas faire grand-chose pour ralentir la progression globale de la maladie. Avec le temps, les tremblements, qui touchent la plupart des patients atteints de la MP, peuvent commencer à interférer avec les activités quotidiennes et la qualité de vie de chacun.

La maladie de Parkinson est-elle mortelle ?

Il est important de comprendre que la MP n’est pas considérée comme une maladie mortelle. Comme c’est le cas pour la maladie d’Alzheimer et d’autres formes de démence, les complications et les affections comorbides d’un patient sont plus dangereuses pour la vie que la MP elle-même. Par exemple, comme la maladie de Parkinson affecte les mouvements, l’équilibre et la coordination, le risque de chute augmente à mesure que la maladie progresse. Les chutes sont notoirement dangereuses et constituent une cause majeure de blessures et de décès chez les personnes âgées. Les difficultés à avaler, connues sous le nom de dysphagie, sont une autre complication qui peut se développer à n’importe quel moment du parcours d’une personne atteinte de la MP, et cela peut provoquer une pneumonie par aspiration – une autre cause principale de décès chez les patients.

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Parce que la santé globale d’une personne est un facteur important dans la façon dont la maladie de Parkinson évolue, les choix de mode de vie sont d’une importance vitale pour prolonger à la fois la fonctionnalité et la longévité. Il est crucial de faire de l’exercice régulièrement, d’adopter un régime alimentaire sain, de gérer soigneusement les affections préexistantes et de prévenir les nouveaux problèmes médicaux.

ADVERTISSEMENT

L’espérance de vie des patients atteints de la maladie de Parkinson s’est considérablement améliorée au cours des dernières décennies grâce aux progrès médicaux dans la gestion des symptômes et au développement d’une approche globale de la prise en charge des patients. En fait, des recherches récentes confirment que l’espérance de vie moyenne d’un patient dont la MP se manifeste à l’âge de 60 ans est de 23,3 ans (83,3 années d’âge total). Ce chiffre est directement comparable aux dernières tables de mortalité des États-Unis publiées en 2017 dans le cadre des rapports nationaux sur les statistiques de l’état civil. Ce rapport a révélé que la personne moyenne âgée de 60 ans en 2017 pouvait également s’attendre à vivre en moyenne 23,3 ans, pour un total de 83,3 ans.

Il est important de travailler avec une équipe médicale bien rodée pour comprendre les symptômes de la MP, explorer les options de traitement et concevoir un plan de soins personnalisé pour améliorer sa santé globale, maintenir une qualité de vie élevée et prévenir les complications.

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