L’hygroma kystique est un type de lymphangiome, qui est une anomalie vasculaire associée à des malformations lymphatiques et formée par une accumulation de liquide principalement localisée au niveau des régions cervico-faciales et axillaires. L’hygroma kystique est principalement localisé dans le cou (75 %), suivi par l’aisselle (20 %), le rétropéritoine et les organes intra-abdominaux (2 %), les membres et les os (2 %) et le médiastin (1 %). Elle est souvent associée à des aneuploïdies chromosomiques, à une anasarque fœtale, voire à un décès fœtal intra-utérin. Les facteurs de pronostic de l’hygroma kystique ou du lymphangiome fœtal sont les anomalies chromosomiques, l’hydrops fetalis, les septations ou l’épaisseur de l’hygroma kystique et sont associés à d’autres malformations majeures. Des traitements prénataux comprenant un suivi échographique en série, l’imagerie par résonance magnétique, voire l’injection intra-utérine d’agents sclérosants sont suggérés. Pour les fœtus présentant un risque d’obstruction des voies respiratoires à l’accouchement, un traitement ex utero intrapartum est également indiqué. Un conseil prénatal détaillé est nécessaire pour un meilleur résultat néonatal.
Catégories : Articles
0 commentaire