MISES EN GARDE
Inclus dans la section PRÉCAUTIONS.
PRECAUTIONS
Potentialisation de l’insuffisance vasculaire ALPHAGAN® P (tartrate de brimonidine) peut potentialiser les syndromes associés à l’insuffisance vasculaire. ALPHAGAN® P (tartrate de brimonidine) doit être utilisé avec prudence chez les patients souffrant de dépression, d’insuffisance cérébrale ou coronaire, de phénomène de Raynaud, d’hypotension orthostatique ou de thromboangéite oblitérante.
Maladie cardiovasculaire sévère
Bien que la solution ophtalmique de tartrate de brimonidine ait eu un effet minime sur la pression artérielle des patients dans les études cliniques, la prudence est de mise lors du traitement de patients souffrant d’une maladie cardiovasculaire sévère.
Contamination des produits ophtalmiques topiques après utilisation
On a signalé des cas de kératite bactérienne associés à l’utilisation de récipients multidoses de produits ophtalmiques topiques. Ces récipients avaient été contaminés par inadvertance par des patients qui, dans la plupart des cas, présentaient une maladie cornéenne concomitante ou une perturbation de la surface épithéliale oculaire (voir INFORMATION SUR LE PATIENT).
Toxicologie non clinique
Carcinogenèse, mutagenèse, altération de la fertilité
Aucun effet cancérogène lié au composé n’a été observé chez les souris ou les rats après une étude de 21 mois et 24 mois, respectivement. Dans ces études, l’administration par voie alimentaire de tartrate de brimonidine à des doses allant jusqu’à 2,5 mg/kg/jour chez la souris et 1 mg/kg/jour chez le rat a permis d’atteindre 150 et 120 fois ou 90 et 80 fois, respectivement, la concentration plasmatique Cmax du médicament chez l’homme traité par une goutte d’ALPHAGAN® P (tartrate de brimonidine) 0,1 % ou 0,15 % dans les deux yeux 3 fois par jour, soit la dose quotidienne recommandée chez l’homme.
Le tartrate de brimonidine ne s’est pas révélé mutagène ou clastogène dans une série d’études in vitro et in vivo, notamment le test de réversion bactérienne d’Ames, le test d’aberration chromosomique sur des cellules d’ovaires de hamsters chinois (CHO) et trois études in vivo sur des souris CD1 : un test à médiation par l’hôte, une étude cytogénétique et un test de létalité dominante.
Les études de reproduction et de fertilité chez le rat avec le tartrate de brimonidine n’ont démontré aucun effet indésirable sur la fertilité des mâles ou des femelles à des doses qui atteignent jusqu’à environ 125 et 90 fois l’exposition systémique après la dose ophtalmique maximale recommandée chez l’homme d’ALPHAGAN® P (tartrate de brimonidine) 0.1% ou 0,15%, respectivement.
Utilisation dans des populations spécifiques
Grossesse
Catégorie de grossesse B : des études de tératogénicité ont été réalisées chez l’animal.
Le tartrate de brimonidine ne s’est pas révélé tératogène lorsqu’il a été administré par voie orale pendant les jours 6 à 15 de la gestation chez le rat et les jours 6 à 18 chez le lapin. Les doses les plus élevées de tartrate de brimonidine chez les rats (2,5 mg/kg/jour) et les lapins (5,0 mg/kg/jour) ont permis d’obtenir des valeurs d’exposition de l’ASC 360 et 20 fois plus élevées, ou 260 et 15 fois plus élevées, respectivement, que les valeurs similaires estimées chez les humains traités avec ALPHAGAN® P (tartrate de brimonidine) 0.1 % ou 0,15 %, 1 goutte dans les deux yeux trois fois par jour.
Il n’existe pas d’études adéquates et bien contrôlées chez la femme enceinte ; cependant, dans les études animales, la brimonidine a traversé le placenta et est entrée dans la circulation fœtale dans une mesure limitée. Les études de reproduction chez l’animal n’étant pas toujours prédictives de la réponse chez l’homme, ALPHAGAN® P (tartrate de brimonidine) ne doit être utilisé pendant la grossesse que si le bénéfice potentiel pour la mère justifie le risque potentiel pour le fœtus.
Mères allaitantes
On ne sait pas si le tartrate de brimonidine est excrété dans le lait maternel, bien que dans les études animales, il a été démontré que le tartrate de brimonidine est excrété dans le lait maternel. En raison du risque d’effets indésirables graves d’ALPHAGAN® P (tartrate de brimonidine) chez les nourrissons allaités, il faut décider d’interrompre l’allaitement ou de cesser la prise du médicament, en tenant compte de l’importance du médicament pour la mère.
Utilisation pédiatrique
ALPHAGAN® P (tartrate de brimonidine) est contre-indiqué chez les enfants de moins de 2 ans (voir CONTRE-INDICATIONS). Au cours de la surveillance post-commercialisation, des cas d’apnée, de bradycardie, de coma, d’hypotension, d’hypothermie, d’hypotonie, de léthargie, de pâleur, de dépression respiratoire et de somnolence ont été signalés chez des nourrissons recevant de la brimonidine. La sécurité et l’efficacité du tartrate de brimonidine n’ont pas été étudiées chez les enfants de moins de 2 ans.
Dans une étude clinique bien contrôlée menée chez des patients pédiatriques atteints de glaucome (âgés de 2 à 7 ans), les effets indésirables les plus fréquemment observés avec le tartrate de brimonidine en solution ophtalmique 0,2 % dosé trois fois par jour étaient la somnolence (50-83 % chez les patients âgés de 2 à 6 ans) et la baisse de vigilance. Chez les patients pédiatriques âgés de 7 ans ( > 20 kg), la somnolence semble se produire moins fréquemment (25 %). Environ 16% des patients sous tartrate de brimonidine en solution ophtalmique ont abandonné l’étude en raison de la somnolence.
Utilisation gériatrique
Aucune différence globale de sécurité ou d’efficacité n’a été observée entre les personnes âgées et les autres patients adultes.
Populations particulières
ALPHAGAN® P (tartrate de brimonidine) n’a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique.
ALPHAGAN® P (tartrate de brimonidine) n’a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance rénale. L’effet de la dialyse sur la pharmacocinétique de la brimonidine chez les patients souffrant d’insuffisance rénale n’est pas connu.
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