Les accidents de la route sont suffisamment horribles sans qu’il faille y ajouter des blessures ou la mort. Être responsable de blesser ou de tuer quelqu’un en conduisant devrait être catégorisé comme le pire cauchemar de quiconque. Lorsque l’une ou l’autre ou les deux parties sont responsables d’un accident ayant causé un décès, il y aura des conséquences juridiques.

Evidemment, personne n’a l’intention de tuer quelqu’un en conduisant sur la route. Il y a toujours des circonstances atténuantes, mais extrêmement peu seraient jugées acceptables ou légales. Une infraction au code de la route entraînant la mort ne serait pas considérée comme un meurtre, mais plutôt comme un homicide involontaire.

La définition de base de l’homicide involontaire ou de l’homicide véhiculaire est la suivante :

L’homicide véhiculaire est un crime qui implique la mort d’une autre personne que le conducteur. Le conducteur serait alors accusé de conduite « criminellement négligente » – homicide involontaire au volant.

La conduite qui entraîne un homicide involontaire

Presque tous les incidents d’homicide involontaire automobile sont le résultat d’un des types de comportements véhiculaires suivants .

Conduite négligente

Dans de nombreux cas, la négligence du conducteur est responsable d’un accident qui entraîne la mort. La négligence désigne généralement un manque d’attention au volant, par exemple si le conducteur détourne le regard de la route pour faire quelque chose rapidement, comme allumer la radio ou attraper quelque chose dans la console. Malheureusement, ce comportement n’est que trop courant. De nos jours, il y a tellement de distractions et de nombreux conducteurs font désormais plusieurs tâches en pensant qu’ils ont toujours la maîtrise de la route.

Négligence criminelle

Avec un cas de négligence criminelle, le conducteur a agi au-delà de la simple négligence expliquée ci-dessus. Le conducteur aurait conduit bien au-delà de la limite de vitesse, n’aurait pas respecté les feux de signalisation ou les signaux, aurait roulé du mauvais côté de la route ou ne se serait pas arrêté à temps pour éviter de heurter d’autres voitures. Ce type de situation est appelé violation d’une loi sur la sécurité et est considéré comme plus grave que la négligence. Les conducteurs qui sont insouciants et imprudents, sans égard pour les autres, entrent dans la catégorie de la négligence criminelle.

Conduite en état d’ébriété

Dans un rapport de Madd-Canada, les accidents impliquant l’alcool ou la drogue sont la principale cause criminelle de décès au Canada. Chaque jour, jusqu’à quatre Canadiens sont tués dans des accidents de la route. Il n’y a pas de véritable défense pour conduire après avoir bu trop d’alcool. L’intoxication est facilement prouvée par les tests standard d’alcoolémie qui se présentent sous de nombreuses formes, à savoir l’alcootest, les tests d’urine, etc. Les conducteurs qui conduisent sous l’influence de médicaments prescrits ou de drogues de rue peuvent également être accusés d’homicide involontaire s’ils ont causé un accident ayant entraîné la mort.

S’endormir au volant

Plus de gens s’endorment au volant que la plupart des gens ne le réalisent. Lorsque la mort d’une personne est causée par un conducteur endormi au volant, il y a une question fondamentale à savoir si le conducteur était négligent ou imprudent. Le conducteur peut être accusé d’homicide involontaire même s’il existe des circonstances atténuantes, comme le fait de travailler pendant de longues heures. Comme le conducteur a choisi de se mettre dans cette situation, c’est une défense difficile.

L’autre conducteur

Il y a des accidents de voiture où les deux conducteurs sont jugés responsables du résultat. Peut-être que les deux voitures roulaient trop vite ou que l’une roulait trop vite et que l’autre a grillé un feu rouge, causant ainsi un décès. C’est ce qu’on appelle la négligence contributive.

L’autre ou les autres passagers

Il existe également des situations où une personne ne conduisant pas contribue à la cause d’un accident entraînant la mort. Par exemple, la personne qui est assise sur le siège du passager ou sur le siège arrière peut avoir distrait ou altéré la vue du conducteur. Ou encore, le passager était en état d’ébriété et a saisi le volant pour le faire dévier de sa trajectoire, ce qui a entraîné un accident mortel. Dans ce genre de cas, le passager pourrait être accusé d’homicide involontaire sur véhicule au deuxième degré.

Défenses possibles

Au Canada, le Code criminel comporte une série de concessions qui couvrent les infractions de conduite qui causent la mort, notamment :

  • conduite dangereuse
  • négligence criminelle
  • manquement à s’arrêter pour la police
  • course de rue. racing
  • conduite en état d’ivresse
  • conduite avec délit de fuite

La peine maximale pour conduite dangereuse causant la mort est de 14 ans d’emprisonnement. Si la mort du véhicule a été causée par l’une des dispositions ci-dessus, la peine maximale peut être la prison à vie. Ceux qui sont condamnés à la prison à vie peuvent demander une libération conditionnelle après avoir purgé 7 ans. Comme pour toute condamnation à perpétuité, il n’y a pas de garantie de libération conditionnelle.

Sicotte & Sandhu

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