(Chris Wattie/Reuters)
Il peut être difficile de vivre à côté de la plus grande superpuissance culturelle, militaire et économique de l’histoire. Mais cela ne veut pas dire que les États-Unis sont les meilleurs en tout. Alors que le Canada célèbre son 146e anniversaire, nous creusons dans les chiffres pour trouver quelques-unes des nombreuses façons dont le Canada est mieux loti – des sports et du sexe à la politique et au divertissement.
Vie & bien-être
1. Nous vivons plus longtemps : Les Canadiens nés aujourd’hui vivront en moyenne trois ans de plus que les Américains (81 ans au Canada contre 78,7 au sud de la frontière). Ce n’est pas tout, l’écart entre l’espérance de vie des deux pays se creuse au fil des décennies – il était de moins d’un an à la fin des années 1970.
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2. Nous sommes plus satisfaits de nos vies : Selon l’indice du mieux-vivre, une comparaison internationale de la qualité de vie réalisée chaque année par l’OCDE, les Canadiens jouissent d’un niveau de satisfaction de la vie plus élevé que les Américains, avec un score de 7,4 sur 10, contre 7,0 aux États-Unis.
3. Dire « désolé » est bon pour vous : On se moque des Canadiens qui s’excusent toujours, mais ce n’est pas un défaut de caractère. On a constaté que le fait de s’excuser stimule le bonheur et renforce les relations. Des chercheurs de l’université de Waterloo ont même découvert que le fait de s’excuser auprès d’un policier lors d’un contrôle routier pour excès de vitesse permettait de réduire les amendes de 51 dollars en moyenne. Certes, des scientifiques ont récemment affirmé que le fait de refuser de s’excuser pour ses actes donnait un sentiment d’autonomie, mais une telle vision à court terme n’intéresserait que les Américains égocentriques. (Désolé, c’était méchant.)
4. Nos enfants vont bien : Les écoles canadiennes subissent la chaleur de tous les côtés, mais elles doivent faire quelque chose de bien. Nos jeunes de 15 ans obtiennent régulièrement des résultats parmi les 10 premiers des 65 pays qui participent aux tests de lecture, de mathématiques et de sciences de l’OCDE. La dernière fois, en 2009, nous étions sixièmes, juste derrière Singapour et devant la Nouvelle-Zélande. Les adolescents américains ? Une tiède 17e place. Aïe.
Il y a plus : (5) Nous avons un taux de suicide plus faible (11,1 pour 100 000 personnes, contre 12 aux États-Unis), (6) un taux de mortalité infantile plus faible (5,1 pour 1 000 naissances vivantes, contre 6,1 aux États-Unis), (7) et nos coûts de soins de santé par personne sont beaucoup plus faibles (4 445 $ US par habitant au Canada, contre 8 233 $ aux États-Unis). (8) Les nouveaux parents qui travaillent sont mieux lotis (le congé de maternité-parental est de 50 semaines au Canada, contre seulement 12 semaines non rémunérées aux États-Unis). (9) Un plus grand nombre de nos mariages durent : Pour chaque 1 000 habitants aux États-Unis, 3,6 mariages se terminent par un divorce chaque année, comparativement à 2,1 au Canada. (10) Les enfants pauvres ont plus de chances d’aller à l’université ou au collège ici : Entre 19 et 21 ans, environ 54 % des jeunes Canadiens issus de familles à faible revenu sont inscrits à des études postsecondaires, contre seulement 30 % des jeunes les plus pauvres en Amérique. (11) Nous sommes moins prudes : Selon un sondage Angus Reid, 83 % des Canadiens croient que les relations sexuelles entre un homme et une femme non mariés sont acceptables, contre seulement 59 % des Américains.
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12. Nous sommes plus instruits : 48,3 % des Canadiens ont un diplôme d’études postsecondaires, contre 40,3 % aux États-Unis.
13. Nous sommes plus en forme : Le pourcentage d’adultes américains qui sont obèses est de 35,9. Au Canada, il est de 24,2.
14. Nous avons plus de relations sexuelles : Selon une enquête du fabricant de préservatifs Durex, 59 % des Canadiens disent avoir des rapports sexuels hebdomadaires, contre 53 % des Américains.
15. Nous buvons moins : Notre consommation d’alcool est de 8,2 litres par an, contre 8,7 aux États-Unis.
16. Nous sommes plus riches : La valeur nette moyenne des ménages canadiens, qui est de 363 000 $, est supérieure à celle de l’Amérique, qui est de 320 000 $.
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17. Nous acceptons l’homosexualité : 80 % des Canadiens disent que la société devrait accepter les gais et les lesbiennes, contre 60 % aux États-Unis.
18. Nous sommes plus nombreux à donner aux organismes de bienfaisance : Environ 64 pour cent des Canadiens donnent de l’argent à des organismes de bienfaisance, contre 60 pour cent aux États-Unis.
19. Nous avons un meilleur équilibre entre le travail et la vie privée : Plus de 11 % des employés américains font régulièrement des semaines de travail de 50 heures, contre 3,9 % ici.
20. Nous bravons mieux le froid : Notre climat est plus froid et notre population plus petite, mais nous sommes relativement moins nombreux à succomber au froid. Là où le Canada enregistre 5 644 décès hivernaux excédentaires (par rapport à la moyenne des décès non hivernaux), les États-Unis en voient 108 500.
21. Nous vivons dans des maisons plus grandes : Nous avons 2,6 pièces par personne au Canada, contre 2,3 aux États-Unis.
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Argent & travail
22. Le Canada jouit d’une plus grande liberté économique : C’est ce que dit l’indice de liberté économique de la Heritage Foundation, basée aux États-Unis. Le Canada obtient la 6e place, tandis que l’Amérique arrive en 10e position. À mettre au crédit de nos finances publiques plus saines.
23. Nous avons moins de disparités de revenus : Si l’écart entre les riches et les pauvres s’est accentué dans les deux pays, il ressemble davantage à un canyon aux États-Unis. Entre 1966 et 2011, le revenu moyen corrigé de l’inflation des 90 % de travailleurs américains les plus pauvres a augmenté d’un montant négligeable de 59 $. Pendant ce temps, le revenu des 10 % de travailleurs les plus riches a grimpé de 116 071 $. Parmi les pays de l’OCDE classés selon la pire disparité de revenus, les États-Unis occupent la quatrième place, derrière le Chili, le Mexique et la Turquie. Le Canada arrive en 12e position sur 34 nations.
24. Nos jeunes travailleurs s’en sortent mieux : Oui, le Canada a un taux de chômage inférieur à celui des États-Unis, mais si l’écart global se réduit, les jeunes travailleurs d’ici ont plus de chances de trouver du travail. Le taux de chômage des jeunes au Canada est de 13,5 pour cent, contre 16,8 pour cent aux États-Unis.
25. Nos banques sont meilleures : Plus tôt cette année, Bloomberg a classé les banques les plus solides du monde. Quatre des 10 premières étaient canadiennes, et toutes ont obtenu un meilleur score que la première banque américaine, Citigroup, qui est arrivée en 9e position.
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26. Nous avons plus de mobilité sociale : Si vous voulez vivre le rêve américain, déménagez au Canada. La mobilité sociale, mesurée par les changements intergénérationnels de revenu entre les fils et leurs pères, est deux fois plus élevée au Canada qu’aux États-Unis. En d’autres termes, un fils né d’un père pauvre aux États-Unis est deux fois plus susceptible de rester pauvre tout au long de sa vie que s’il était né au Canada.
27. L’argent dans votre portefeuille est plus sûr : La monnaie canadienne avait autrefois la terrible réputation d’être facile à contrefaire, mais les nouveaux billets en polymère introduits par la Banque du Canada ont des caractéristiques de haute technologie qui les rendent presque impossibles à reproduire. Sur les 500 millions de billets mis en circulation depuis 2011, seuls 56 faux ont été saisis. Aux États-Unis, sur un million de billets de banque en circulation, on estime qu’en moyenne 6,5 sont des faux.
Il y a plus : (28) Nos impôts sur les sociétés sont moins élevés (PricewaterhouseCoopers classe le Canada au 8e rang sur 185 pays pour sa structure fiscale avantageuse pour les sociétés, alors que les États-Unis sont 69e). (29) Nous adoptons le transport en commun : Sept des dix villes nord-américaines où le plus grand nombre de personnes utilisent le transport en commun pour se rendre au travail se trouvent au Canada. (30) Nous avons plus de congés payés : L’Amérique n’a pas de congés payés obligatoires ni de vacances, si bien que 23 % des travailleurs américains ne bénéficient d’aucun congé payé, alors que les travailleurs canadiens bénéficient d’au moins deux semaines et de neuf jours fériés payés. (31) Plus de femmes travaillent ici : Pendant la majeure partie des 40 dernières années, les Américaines ont été plus nombreuses sur le marché du travail que les Canadiennes, mais après 2000, la situation a changé : 62 pour cent des Canadiennes sont sur le marché du travail, contre 57 pour cent aux États-Unis. (32) Un plus grand nombre de nos immigrants s’enrichissent : Aux États-Unis et au Canada, la majorité des millionnaires sont des autodidactes, mais un plus grand nombre au Canada sont des immigrants, selon une étude de BMO – au Canada, près de la moitié des millionnaires sont des immigrants ou des résidents de deuxième génération, comparativement à seulement un tiers en Amérique.
Arts & divertissement
33. Les plus grands films de l’été 2013 ont de l’ADN canadien : Hormis la comédie This is the End, qui regorge de Canadiens, Pacific Rim de Guillermo del Toro a été tourné à Toronto. The Wolverine met en scène le mutant canadien préféré de tous. Kick-Ass 2 met en scène le sombre retour de Jim Carrey de Newmarket, en Ontario. Et vraiment, Star Trek Into Darkness ne serait qu’une lueur dans l’œil de J.J. Abrams si ce n’était de William Shatner, originaire de Côte Saint-Luc, au Québec.
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34. Notre opéra est au top : Aucune ville d’Amérique du Nord ne possède un opéra comparable au centre Four Seasons de Toronto. Jack Diamond, qui l’a construit, a été rapidement trié sur le volet par Valery Gergiev pour construire le nouveau théâtre Mariinsky II à Saint-Pétersbourg, en Russie.
35. La meilleure science-fiction sur petit écran est secrètement canadienne : Revolution maintient peut-être les lumières de NBC et The Walking Dead est peut-être une création américaine, mais la meilleure science-fiction sur petit écran – les séries qui enthousiasment à la fois les critiques et le public – est secrètement canadienne. Continuum, Lost Girl, Haven et Orphan Black s’emparent à la fois de cotes d’écoute record et du cœur notoirement inconstant des critiques – et toutes sont filmées ici, financées par nos réseaux et mettant en vedette une foule d’acteurs canadiens talentueux (bien que certains soient masqués par des couches de maquillage de monstre).
36. Notre télédiffusion n’a pas à traiter les adultes comme des enfants : Peut-être que c’est parce que les Américains sont des gens si sensibles, ou que c’est notre rôle mal défini de pont culturel entre les États-Unis et l’Europe, mais la télévision canadienne s’en tire régulièrement en montrant des choses que les réseaux de diffusion au sud de la frontière ne peuvent pas montrer : des mamelons, des F-bombs et autres. Lorsque les Sopranos ont été diffusés sans montage sur CTV, le producteur exécutif David Chase a déclaré que cela ne pourrait jamais se produire sur un réseau de télévision américain : « Ce n’est tout simplement pas possible, nous avons des règles contre cela. »
37. Nous sommes plus drôles : Hollywood et la télévision de réseau américaine le savent depuis des décennies. Wayne et Shuster, Lorne Michaels, Catherine O’Hara, John Candy, Mike Myers, Jim Carrey – autant d’exemples de notre suprématie comique. Et une nouvelle génération d’humoristes canadiens perpétue la tradition. Le flemmard de Vancouver Seth Rogen est devenu l’un des humoristes les plus bankables d’Hollywood, tout comme Michael Cera, de Brampton, en Ontario, et Jay Baruchel, de Montréal (tous trois sont la vedette de la comédie apocalyptique This is the End, cet été).
38. Nous sommes meilleurs pour les effets spéciaux : Alors que la demande d’effets visuels de superproduction dans les films monte en flèche, l’industrie californienne des effets spéciaux s’effondre. Pourquoi ? Ils n’arrivent pas à suivre le rythme du Canada (ou de la Grande-Bretagne, de l’Asie ou de la Nouvelle-Zélande, mais là n’est pas la question). À Toronto, Vancouver, Montréal et Winnipeg, les artistes des effets visuels ont pris en charge la conception des explosions, du gore et des monstres CGI, alors que nos écoles techniques pompent des diplômés qualifiés et que les studios de cinéma externalisent pour profiter des généreux allégements fiscaux du Canada.
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39. Hollywood prend conseil auprès de . . . Québec ? Non content de copier ses propres idées, Hollywood est maintenant si désespéré pour du matériel frais qu’il se tourne vers les plus grands et les plus brillants auteurs québécois pour obtenir de l’aide. Le Montréalais Ken Scott procède actuellement au remake de son film québécois à succès de 2011, Starbuck, intitulé cette fois Delivery Man et mettant en vedette Vince Vaughn. Scott est tellement en demande qu’il a été initialement engagé pour réaliser le remake en anglais de la comédie La grande séduction de Jean-François Pouliot, actuellement tourné par son compatriote Don McKellar, et mettant en vedette Taylor Kitsch, originaire de la Colombie-Britannique.
Il y a plus : (40) Les musiciens canadiens règnent sur les palmarès : Michael Bublé, Justin Bieber, Carly Rae Jepsen – et ce ne sont là que les pop stars légèrement tolérables que le Canada a produites récemment. Cette année verra également la sortie des albums d’Arcade Fire, des Weakerthans et des chouchous de la critique, Death from Above 1979. (41) Nos cinéastes sont plus sauvages : David Lynch, ne te gêne pas. Les films canadiens sont plus sauvages et plus bizarres : la nécrophilie dans Kissed, le fétichisme des accidents de voiture et les gynécologues jumeaux de David Cronenberg, et les films d’Atom Egoyan sur l’inceste père-fille, une strip-teaseuse et une femme qui engage une jeune prostituée pour tester son mari. (42) Nos cinéastes sont également plus ouverts sur le monde : Contrairement aux Américains, qui attendent que le reste du monde apprenne l’anglais, les Canadiens obtiennent des nominations aux Oscars pour des films en langue étrangère, et pas seulement en français – Water, de Deepa Mehta, en hindi, a été nommé en 2007. (43) Nous connaissons notre art : Lorsque les musées veulent faire visiter leurs expositions phares, ils savent qu’ils doivent d’abord s’arrêter ici. Qu’il s’agisse de l’exposition Picasso à l’AGO ou de l’œuvre de Sebastião Salgado au ROM, le Canada est l’arrêt incontournable pour les premières nord-américaines de haut niveau. (44) Nos festivals font la loi : Le TIFF est de loin le festival de cinéma le plus important d’Amérique du Nord, et le deuxième plus important au monde après Cannes. Hot Docs est le plus grand festival de documentaires d’Amérique du Nord. Contact est le plus grand festival de photographie du continent. Just For Laughs est le plus grand festival de comédie. Le festival de jazz de Montréal reste le plus important, avec le plus grand nombre de concerts gratuits, le plus grand espace de concert extérieur construit spécialement pour le centre-ville et la programmation la plus audacieuse. Et le Caribana de Toronto est le plus grand carnaval des Caraïbes du continent.
Sports & loisirs
45. Nous dominons le hockey : Coupes Stanley mises à part, le hockey reste le sport du Canada. Bien que le pourcentage de Canadiens jouant dans la LNH ait diminué depuis les années 1980, les Canadiens représentent toujours plus de 50 % de tous les joueurs de la ligue, comparativement aux Américains, qui ne représentent qu’un quart des joueurs.
46. Un meilleur football : Depuis la fin des années 1970, la National Football League modifie ses règles pour encourager les passes – autrement dit, pour rendre le jeu américain plus excitant. Ici, nous avons bien fait les choses la première fois : un jeu en trois temps sur un grand terrain. Donc, sur une seconde et 10, vous pouvez parier que la balle sera dans les airs.
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47. Nous sommes en fait meilleurs au tennis maintenant : Alors que la plupart des Canadiens ont été préoccupés par le hockey, un jeune homme de Thornhill, en Ontario, est discrètement devenu l’un des joueurs de tennis masculin les plus performants de l’histoire du Canada. En juin, le classement de Milos Raonic était le 15e parmi les joueurs de simple et, statistiquement parlant, il a le service le plus fort du monde, servant plus d’aces par match que tout autre joueur professionnel en 2012. L’actuel meilleur joueur de simple masculin américain est Sam Querrey, dont le classement, en juin, était n° 19.
48. Nous étions les premiers aux courses : En matière d’événements sportifs, le Canada a démarré très tôt. Créée en 1816, la Royal St. John’s Regatta est le plus ancien événement sportif annuel d’Amérique du Nord. La Around the Bay Race de Hamilton est la course sur route la plus longue d’Amérique du Nord, qui a débuté en 1894, devançant Boston de trois ans. Et en juillet prochain, Toronto accueille la 154e édition de la Queen’s Plate, la plus ancienne course à enjeu du continent courue sans interruption.
49. Nous avons un meilleur ski : La station de ski la plus populaire du Canada, Whistler, l’emporte sur la station américaine la plus visitée, Vail, avec plus de pistes (200 contre 193), des pistes plus longues (un total de 36 960 pieds contre 15 840 pieds) et plus de neige (469 pouces contre 348 pouces)
50. Nous voyons davantage le monde : L’an dernier, les Canadiens ont effectué près de 10 millions de voyages à l’étranger dans des pays autres que les États-Unis. Malgré une population près de 10 fois supérieure à celle du Canada, les Américains n’ont effectué que 30 millions de voyages à l’étranger. La piètre performance des voyageurs américains ne devrait pas être une surprise. Alors que 65 % des Canadiens détiennent un passeport valide, seulement 35 % des Américains en ont un.
Ce n’est pas tout : (51) Nous sommes plus branchés sur Internet : Au Canada, 83 personnes sur 100 surfent sur le web, contre 77,9 % en Amérique. (52) Nous inventons plus de sports : Les Canadiens ont inventé la crosse, le hockey sur glace et le basket-ball. Oh, et le bowling à cinq quilles. Qu’ont inventé les Américains ? Le baseball. (Le football ne compte pas puisqu’il s’agit d’une forme mutée du rugby). (53) Nous sortons plus souvent en plein air : Une enquête de la Commission canadienne du tourisme a révélé que les Canadiens (30 %) sont plus nombreux à se considérer comme des amateurs d’aventures en plein air que les Américains (26 %). (54) Nous passons moins de temps sur le canapé : Les Américains regardent 34 heures de télévision chaque semaine, soit quatre de plus que les Canadiens.
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Environnement & géographie
55. Le Canada a acquis une mauvaise réputation lorsqu’il s’agit de lutter contre le changement climatique, mais si vous croyez que le globe est sur le point de subir un changement catastrophique dans les modèles météorologiques, le Canada est le meilleur endroit pour le surmonter. Le géographe de l’UCLA Laurence Smith a fait valoir que d’ici 2050, le réchauffement débloquera de vastes ressources nouvelles et transformera le Canada en une superpuissance économique.
56. Carp-eh diem : Nous n’avons pas encore à faire face à la redoutable carpe asiatique, une espèce de poisson qui a envahi les cours d’eau américains, tuant les espèces concurrentes partout où elle passe. Les poissons sont gros – jusqu’à 40 kg – et ils sont fous, se jetant littéralement sur les bateaux qui passent. Les responsables des ressources naturelles pensent que nous avons jusqu’à présent évité cet assaut, mais vraiment, si ce mini-monstre atteint les Grands Lacs, nos rivières sont condamnées.
57. Moins d’effets : Les Américains se moquent de notre météo, mais à la fin du printemps, nous ne pouvons que regarder le sud avec pitié. Nous avons en moyenne seulement 60 rapports de tornades réelles par an, par rapport aux 1 200 frappes de tornades confirmées aux États-Unis, le plus grand nombre de tous les pays du monde. Seulement cinq pour cent de nos tempêtes atteignent la catégorie d’intensité EF-3, le niveau où les vents de plus de 220 km/h commencent à déchirer les bâtiments et les arbres. Les États-Unis reçoivent environ 37 tornades de ce type par an, ce qui coûte au pays 80 vies.
58. Nous les aidons à repeupler leurs espèces en voie de disparition : Lorsque les États-Unis veulent aider une espèce animale à revenir du bord du gouffre, ils font appel au Canada. En 1995, des dizaines de loups gris ont été capturés en Alberta et expédiés vers le sud pour être laissés en liberté dans le parc national de Yellowstone, 72 ans après que la dernière tanière de loups du parc ait été détruite dans le cadre d’un plan fédéral d’extermination. L’année prochaine, l’Alaska réintroduira dans la nature sauvage des bisons des bois, les plus grands mammifères terrestres vivants d’Amérique du Nord. Les animaux proviennent d’un troupeau captif commencé avec des animaux canadiens.
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59. Chutes du Niagara : Les chutes en fer à cheval du Canada contre le côté américain. Assez dit.
60. De l’eau, de l’eau partout : Avec moins d’un demi pour cent de la population mondiale, nous disposons de sept pour cent de son approvisionnement en eau renouvelable – le plus par habitant de tous les pays développés. L’approvisionnement d’un Américain moyen ne représente que 11 pour cent de ce qui est disponible pour nous.
Il y a plus : (61) Nous avons plus de belles côtes à apprécier : 243 000 km de littoral contre 153 000 km aux États-Unis. (62) Selon l’indice du mieux vivre de l’OCDE, notre air est plus pur (16 microgrammes de particules par mètre cube ici contre 18 aux États-Unis) et (63) … notre eau aussi (89 % des Canadiens se disent satisfaits de la qualité de l’eau locale, contre 87 % aux États-Unis).
Politique
64. Nous sommes plus pacifiques : Cette année, le Canada a été classé huitième pays le plus pacifique au monde. Les États-Unis se classent au 100e rang.
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65. Notre taux de participation aux élections est plus équitable : Si le taux de participation aux élections peut être plus élevé aux États-Unis, il est beaucoup plus équitable au Canada, avec une large inclusion sociale des électeurs à revenu élevé et à faible revenu. Au Canada, le taux de participation électorale des 20 % les plus riches de la population est d’environ 63 %, tandis que le taux de participation des 20 % les plus pauvres n’est que légèrement inférieur, à 60 %. Aux États-Unis, environ 79 % des électeurs les plus riches se rendent aux urnes, contre un peu plus de la moitié des électeurs les plus pauvres.
66. Au niveau fédéral, nos politiciens sont (légèrement) plus représentatifs du clivage entre les sexes : Au niveau fédéral, les femmes représentent 24,7 % du Parlement, comparativement au Congrès américain où les femmes ne représentent que 17,8 % des représentants.
67. À l’échelle provinciale, nos dirigeants sont (beaucoup) plus représentatifs de la répartition des sexes : Les gouvernements de l’Ontario, du Québec, de la Colombie-Britannique, de l’Alberta, de Terre-Neuve-et-Labrador et du Nunavut sont tous dirigés par des femmes qui sont chargées de gouverner plus de 87 % de la population du Canada. En comparaison, l’Amérique ne compte que cinq femmes gouverneurs, et la grande majorité des Américains vivent dans des États gouvernés par des hommes.
68. Nous avons beaucoup moins d’assassinats : Depuis la Confédération, seuls trois politiciens canadiens ont été assassinés, dont deux Pères de la Confédération : Thomas D’Arcy McGee a été abattu par un sympathisant des Fenians en 1868 ; George Brown a reçu une balle dans la jambe par un ancien employé du Globe en 1880 (la blessure a entraîné une infection mortelle). Le ministre québécois du Travail, Pierre Laporte, a été enlevé et assassiné par le FLQ en 1970. Aux États-Unis, un nombre stupéfiant de 44 politiciens ont été assassinés, dont quatre présidents en exercice.
69. Nous sommes d’accord avec les politiciens gays : L’ancien gouverneur du New Jersey Jim McGreevey pourrait être qualifié de premier (et seul) gouverneur « ouvertement gay » de l’histoire américaine, mais cela ne compte pas vraiment si vous démissionnez dès que vous sortez du placard. Au Canada, non seulement la première ministre de l’Ontario, Kathleen Wynne, est ouvertement gay, mais son orientation sexuelle est à peine prise en compte dans la couverture de la politique ontarienne. Avec tous les scandales qui ont assailli Queen’s Park, la vie personnelle de la première ministre est la chose la moins choquante du gouvernement de l’Ontario.
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Il y a plus : (70) Nous attirons plus d’immigrants : Le Canada en accueille 5,65 pour 1 000 personnes, contre 3,64 pour 1 000 aux États-Unis. (71) Nous avons moins de lobbyistes : Nous avons assisté à une explosion du lobbying, mais au Canada, le rapport entre les lobbyistes et les sénateurs et députés est encore de 12 pour 1, alors qu’aux États-Unis, le rapport entre les lobbyistes et les membres du Congrès est de 23 pour 1. Certains estiment que le rapport américain est de 65 pour 1, car de nombreux lobbyistes ne s’enregistrent pas. (72) Nous mandatons un temps pour tenir les pieds du gouvernement sur le feu : Bien sûr, la période des questions a dégénéré ces dernières années, mais rien de tel n’existe dans le système politique américain. (73) Il n’est pas nécessaire d’être riche pour se présenter à la plus haute fonction du pays : Les élections présidentielles américaines coûtent environ 7 milliards de dollars à monter, tandis que les cinq principaux partis canadiens ont pu dépenser 90 millions de dollars ensemble, grâce aux limites de dépenses d’Élections Canada.
Science & Technologie
74. Nous avons » l’astronaute le plus social » : Huit Nord-Américains ont commandé la Station spatiale internationale au cours des quatre dernières années, mais seul le Canadien Chris Hadfield est devenu un nom connu dans le monde entier. Ses photos, ses duos depuis l’espace et sa reprise de Space Oddity ont aidé à catapulter @Cmdr_Hadfield à un million de followers sur Twitter. @TheRealBuzz (Aldrin) en a 806 000.
75. Bon sang de bonsoir, on découvre un remède miracle : Le Canada est un chef de file en matière de thérapie de transplantation fécale (c’est exactement ce que ça semble être). En transférant des bactéries saines provenant des selles d’un donneur à des patients souffrant d’infections intestinales potentiellement mortelles comme le C. difficile, les médecins pensent que cela pourrait un jour guérir toutes sortes d’affections, peut-être même l’obésité et les allergies.
76. Nous sommes en tête dans le domaine de l’informatique quantique : Qu’est-ce que c’est, vous demandez ? Plutôt que de calculer avec des uns ou des zéros comme le font les ordinateurs classiques, les ordinateurs quantiques peuvent théoriquement exploiter des particules subatomiques pour traiter des calculs plus complexes en une fraction du temps. Et rayez le mot « théorique ». En mai, la société D-Wave, basée à Burnaby, en Colombie-Britannique, a déclaré qu’un de ses ordinateurs quantiques, les seules machines de ce type disponibles dans le commerce, sera installé au nouveau laboratoire d’intelligence artificielle quantique, une collaboration entre Google, l’Association universitaire de recherche spatiale et la NASA.
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77. Nous câblons les océans comme personne d’autre : les projets canadiens NEPTUNE et VENUS, au large des côtes de la Colombie-Britannique, ont installé des câbles de fibre optique qui transmettent des données depuis le fond de l’océan. En 2011, Popular Science a désigné NEPTUNE comme l’un des « 10 projets scientifiques les plus ambitieux » de l’humanité, aux côtés du grand collisionneur de hadrons et de la station spatiale internationale.
78. Nos découvertes de dinosaures sont plus cool : Non seulement les archéologues ont mis au jour le plus grand lit d’ossements de dinosaures jamais découvert près de Medicine Hat, en Alberta, en 2010, mais depuis, des scientifiques réexaminant d’anciens fossiles ont identifié une nouvelle espèce de dinosaure à tête hérissée appelée Xenoceratops foremostensis – ou « tête cornue extraterrestre de Foremost ». Wired a récemment dressé la liste des 10 meilleures découvertes de dinosaures au monde. Quatre venaient du Canada, tandis qu’une seule a été déterrée en Amérique.
Il y a plus : (79) Nous sommes plus rationnels : La plupart des Canadiens (61 %) acceptent l’évolution, contre seulement 30 % des Américains. Incidemment, le même pourcentage croit que Bigfoot est « certainement » ou « probablement » réel. (80) Nous sommes les leaders mondiaux de la robotique spatiale : Il y a le Canadarm, bien sûr, mais aussi Dextre, qui vit sur la Station spatiale internationale et qui est le robot spatial le plus perfectionné jamais construit – un » homme à tout faire de l’espace » qui répare la station. En janvier, Dextre a effectué la première démonstration qu’un robot pouvait ravitailler un satellite en orbite, ce qui pourrait donner à nos satellites une vie plus longue dans l’espace.
Crime & calamité
81. Nous n’avons pas de peines de prison hors de contrôle : L’an dernier, 38 700 personnes purgeaient une peine au Canada, soit environ 114 pour 100 000 citoyens. Ce n’est rien. Aux États-Unis, 2,24 millions d’Américains sont enfermés-716 pour chaque 100 000 citoyens, le taux d’incarcération le plus élevé au monde. Le Canada se classe 136e.
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82. Notre gouvernement ne tue pas les gens : Le Canada a officiellement aboli la peine capitale en 1976, mais aucun détenu canadien n’a été exécuté depuis 1962. En revanche, les États-Unis ont mis à mort 43 prisonniers rien que l’année dernière, tandis que 3 125 détenus attendent toujours dans le couloir de la mort.
83. Nos juges sont nommés, et non élus : Bien que certains pensent que les juges canadiens devraient être choisis directement par les citoyens, comme c’est le cas dans les tribunaux américains, l’idée a été largement écartée comme étant incompatible avec la Constitution, ce qui pourrait être pour le mieux. Des études montrent que les juges ont du mal à être impartiaux sur le banc, lorsque, en tant que candidats, ils dépendent fortement des donateurs et des groupes d’intérêts spéciaux pour obtenir du soutien. De même, une étude a montré que les juges augmentent leurs peines lorsqu’ils sont confrontés à une réélection. En fait, le zèle électoral a ajouté six pour cent à la durée totale des peines d’emprisonnement pour les agressions graves, les viols et les vols qualifiés. Cela contribue à expliquer les prisons surpeuplées de l’Amérique.
84. Nous sommes plus détendus au sujet de l’herbe : Dans les deux pays, le soutien à la légalisation de la marijuana atteint des sommets historiques. En 2012, 66 % des Canadiens étaient favorables à la légalisation ou à la décriminalisation, contre la moitié des Américains.
85. Les fusillades de masse sont rares ici : depuis 1982 aux États-Unis, il y a eu au moins 45 fusillades dans lesquelles au moins six personnes ont été tuées. Au total, 434 personnes ont été assassinées dans ces incidents, et 384 autres blessées. Au cours de cette période, deux événements de ce type se sont produits au Canada – les corps de huit membres du gang des Bandidos ont été découverts dans le champ d’un agriculteur ontarien en 2006, tandis qu’en 1989, 14 femmes ont été abattues à l’École polytechnique.
Il y a plus : (86) Nous avons beaucoup moins de meurtres : Notre taux d’homicide est de 1,73 pour 100 000 personnes, contre 4,7 aux États-Unis. (87) Nos routes sont plus sûres : Le nombre de décès dus aux accidents de la route au Canada est de 8,8 pour 100 000 personnes, contre 13,9 aux États-Unis. (88) Nos jeunes sont plus en sécurité : L’Amérique a le taux de mortalité le plus élevé pour les jeunes de 10 à 24 ans parmi les pays développés, avec un taux de décès de 60 pour 100 000 de la population, contre moins de 40 au Canada. (89) Nous sommes moins susceptibles d’être volés : Le taux de vol au Canada est de 86 par 100 000 habitants, bien en deçà du taux américain de 114.
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Généralités canadiennes
90. Nous sommes plus populaires : Les routards le savaient depuis des années, mais des études confirment que l’unifolié est vraiment adoré dans le monde entier. En 2012, la marque Canada occupait la première place du classement des pays établi par le Reputation Institute en fonction de la confiance, de l’admiration et de l’affinité des gens à leur égard. Le rang de réputation de l’Amérique : 23e.
91. Notre goût pour le chocolat est meilleur : Tout le monde sait que nous avons des tas de variétés de bonbons au chocolat que vous ne pouvez pas obtenir aux États-Unis – Coffee Crisp, Aero, Smarties – mais plus tôt cette année, Hershey’s a déclaré avoir remanié sa recette de chocolat pour mieux plaire aux palais canadiens. Un porte-parole de Hershey’s a déclaré que les Canadiens préfèrent un chocolat plus doux et plus sucré par rapport au chocolat « au goût plus granuleux ou même plus fromager » que l’on trouve en Amérique.
92. Notre symbole national est un animal plus digne : Oui, les aigles planent haut, ont une vue incroyable et des serres acérées comme des rasoirs. Ce sont aussi des rustres mangeurs de charognes. Comme l’a fait remarquer un jour Ben Franklin, « Je souhaiterais que l’aigle à tête blanche n’ait pas été choisi comme représentant de notre pays. C’est un oiseau de mauvaise moralité. Il ne gagne pas sa vie honnêtement… comme ceux parmi les hommes qui vivent de l’arnaque & du vol, il est généralement pauvre et souvent très minable… un lâche de premier ordre. » Le castor, en revanche, est une petite créature (ok, rongeur) robuste, humble et industrieuse.
93. Le pays des merveilles au bord des routes : Le Canada compte plus de 1 200 attractions en bordure de route. Les États-Unis en ont peut-être plus en nombre, mais rien ne se compare à notre canard géant, notre pérogie, notre saucisse, notre œuf de Pâques, notre bâton de hockey, notre orignal, notre pomme, notre dinosaure, notre pièce de cinq cents ou notre homard.
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94. Notre bacon canadien est meilleur que leur bacon canadien : Cela peut être déroutant, mais essayez de suivre. Lorsque les Américains achètent du » bacon canadien « , ils obtiennent un paquet de tranches de jambon transformées entièrement cuites, que les Canadiens ne mangent pas vraiment. Le bacon canadien, quant à lui, n’est pas appelé ainsi par les Canadiens. Il s’agit plutôt de bacon enrobé de farine de maïs, une création de Toronto à base de longe de porc saumurée et roulée dans la farine de maïs. C’est une parodie que la plupart des Américains ne peuvent pas faire la différence.
Il y a plus : (95) Les sociétés américaines géantes s’associent à notre mascotte officieuse : Jusqu’à 80 % des ours polaires du monde se trouvent au Canada – les Américains doivent se contenter d’ours polaires dans les publicités de Coke et sur les canettes de boisson gazeuse. (96) Nos homards ont meilleur goût : C’est un débat sans fin entre les pêcheurs et les chefs des provinces maritimes et du Maine. Nous prétendons que les eaux plus fraîches du Canada produisent des crustacés plus savoureux. Les Américains ne sont pas d’accord. Mais la plupart des homards du Maine sont transformés au Canada de toute façon, alors nous dominons les deux côtés. (97) De meilleurs monstres marins : Ogopogo et le monstre moins connu du lac Champlain ont été filmés ces dernières années. Le monstre marin le plus célèbre des États-Unis, les Dents de la mer, n’est même pas réel. (98) Nous établissons des records : Pour la taille de notre population, aucun autre pays ne bat plus de records du monde Guinness. (99) Notre hymne national est meilleur : Des musicologues britanniques ont analysé huit hymnes pour voir lequel attirait le plus les auditeurs – le Canada se classe 5e devant la Bannière étoilée (6e)
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