Qu’est-ce que l’humeur dans une fiction ? Comment la créer ? Nous expliquons l’humeur, avec des exemples, et vous donnons 140 mots pour décrire l’humeur dans la fiction.

Qu’est-ce que l’humeur dans la fiction ?

Ce que les lecteurs ressentent après avoir lu un livre ou une nouvelle, ou après avoir regardé un film, est connu comme l’humeur dans la fiction.

Les écrivains utilisent le ton pour établir une humeur dans une œuvre de fiction.

Alors que le ton est souvent dit comme étant ce que l’auteur ressent, ce que le lecteur ressent est connu comme l’humeur. Cette humeur affecte les lecteurs sur le plan psychologique et émotionnel.

Nous décrivons l’humeur avec des adjectifs comme  » léger « ,  » nerveux « ,  » de mauvais augure « ,  » optimiste  » et  » paisible « . (Veuillez consulter la liste d’exemples ci-dessous.)

Comment crée-t-on une ambiance ?

Il y a essentiellement cinq éléments qui permettent aux auteurs de créer une ambiance :

  1. Le cadre : La façon dont un décor est décrit affecte grandement l’ambiance. Les auteurs utilisent souvent des présages dans leurs descriptions. L’utilisation de motifs permet également de créer une ambiance.
  2. Style : Notre style est la façon dont nous utilisons les mots pour raconter une histoire. La façon dont nous choisissons les mots, dont nous structurons les phrases et dont nous utilisons les temps et le langage figuré décrit notre style d’écriture.
  3. Point de vue : Choisir le point de vue de la première, deuxième ou troisième personne affectera l’humeur d’une œuvre.
  4. Ton : Le ton transmet une attitude envers un sujet. Il est exprimé par nos choix de mots, la longueur des phrases et l’utilisation de la ponctuation. Si nous utilisons un ton compatissant, nos lecteurs peuvent ressentir de la sympathie ou de l’empathie. Si nous utilisons un ton déprimant, nos lecteurs se sentiront tristes.
  5. Genre : Le genre affecte également l’humeur. Une romance légère devrait vous faire sentir heureux. Un thriller littéraire devrait vous faire sentir déstabilisé.

Dans 9 termes littéraires que vous devez connaître, j’ai dit :  » L’auteur crée l’ambiance par son style et son ton. La façon dont l’auteur décrit un décor est importante pour l’atmosphère. Le sentiment et l’atmosphère globale que le lecteur ressent est l’humeur de l’œuvre.’

De toute évidence, l’humeur créée dans une œuvre de fiction peut changer au cours de l’histoire.

Pourquoi l’humeur est-elle importante ?

L’humeur nous est nécessaire pour engager les lecteurs.

Comme l’a dit Maya Angelou :  » J’ai appris que les gens oublieront ce que vous avez dit, les gens oublieront ce que vous avez fait, mais les gens n’oublieront jamais ce que vous leur avez fait ressentir. « 

Nous devons faire ressentir quelque chose aux lecteurs lorsqu’ils lisent nos livres.

Exemples d’humeur dans la fiction

1. Le Hobbit

Dans Le Hobbit de J.R.R. Tolkien, l’auteur nous fait sentir en sécurité et satisfaits. L’ambiance est réconfortante et pleine d’espoir.

Comment l’auteur a-t-il créé cela ?

  1. Décor : Il décrit des décors accueillants avec des aliments réconfortants.
  2. Style : Son style est simple et descriptif.
  3. Ton : Son ton est paternel et paroissial.
  4. Point de vue : Le point de vue est à la troisième personne, ce qui est la manière la plus normale et la plus acceptée de raconter une histoire.
  5. Genre : L’ambiance convient au genre, qui est une aventure fantastique.

2. La série Rebus

Dans la série de détectives Rebus de Ian Rankin, l’auteur nous fait sentir mal à l’aise et curieux. Il y a des moments où nous nous sentons effrayés et même horrifiés. Lorsqu’un crime est résolu, nous nous sentons soulagés. L’ambiance est pleine de suspense et mélancolique.

Comment l’auteur a-t-il créé cela ?

  1. Décor : Édimbourg est devenue un personnage de la série. Les dessous sordides de la ville sont inquiétants, inflexibles et secrets.
  2. Style : Son style est dépouillé et artisanal.
  3. Ton : Son ton est cynique, dépassionné, acerbe.
  4. Point de vue : Le point de vue est à la troisième personne.
  5. Genre : L’humeur convient au genre, qui est policier-procédural.

3. Bright Lights, Big City

Dans Bright Lights, Big City de Jay McInerney, l’auteur nous met mal à l’aise. Le personnage est généralement dans un état altéré et nous nous sentons aliénés alors qu’il tente de rester en mouvement à tout prix. L’ambiance est agitée et inconfortable.

Comment l’auteur a-t-il créé cela ?

  1. Décor : Manhattan est impersonnelle, superficielle, et on y va vite, ce qui ajoute à l’ambiance. Nous sommes emmenés dans des boîtes de nuit, des défilés de mode, des rédactions et des soirées dans des lofts – dans un flou total.
  2. Style : L’utilisation du présent oblige le lecteur à assister aux humiliations et aux défaites du personnage principal de manière inconfortable, en temps réel.
  3. Ton : Son ton est satirique, distant et critique.
  4. Point de vue : Le point de vue est à la deuxième personne. Ce choix est parfait pour le personnage toxicomane. L’effet de distanciation de l’utilisation du  » vous  » permet au personnage de s’observer de manière presque désintéressée. C’est inconfortable à regarder.
  5. Genre : L’humeur convient au genre, qui est littéraire et non conventionnel.

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140 mots pour décrire l’humeur dans une fiction

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par Amanda Patterson

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